Le rhum dominicain Brugal vise les CHR français

Le rhum Brugal, produit en République dominicaine, dans les Caraïbes, a marqué l’histoire de ce pays. En effet, « on le surnomme le rhum des Dominicains, la marque est présente dans tous les foyers », assure Léonard Gonzalez, ambassadeur de la marque pour le marché français. Pourtant, les origines du fondateur de la marque ne sont pas à chercher du côté de cette île des Caraïbes, mais plutôt du Vieux Continent. « Brugal a été imaginé en 1888 par Andres Brugal, un jeune Catalan parti s’installer dans les Caraïbes. Il crée dans un premier temps la maison à Cuba avant de la transférer en République dominicaine », raconte-il.

Au fil des années, la distillerie située à Puerto Plata a imaginé des initiatives en faveur de la population locale, notamment à travers la Fondation Brugal. « Une école a ouvert à Puerto Plata, ainsi qu’un hôpital. L’idée est de rendre à la République dominicaine ce qu’elle nous a donné », explique-t-il ainsi. Aujourd’hui, la cinquième génération de la famille Brugal se trouve à la tête de la distillerie, représentée par Miguel Ripoll, Gustavo Ortega et Jassil Villanueva, cette dernière constituant ainsi la première femme « maestra ronera » de Brugal et de la République dominicaine.

En France, le rhum Brugal est principalement présent par sa référence 1888, arrivée sur le marché tricolore en 2021. Ce rhum fait l’objet d’un double vieillissement. Dans un premier temps, en fûts de chêne américain ex-bourbon, pendant une durée de six à huit ans. Puis, dans un second temps, dans des fûts de xérès en chêne européen, pour une durée de quatre à six ans. La première étape apporte du boisé avec des notes de vanille et de caramel, tandis que la seconde fait bénéficier au rhum de notes de fruits rouges. Sur le marché français, « avec Edrington qui reprend sa distribution, Brugal se tourne davantage vers les CHR », précise Léonard Gonzalez. Prix de vente du Brugal 1888 : 49,90€ la bouteille de 70 cl.