Albert Manzone, Rejane Narbonnet… Les repères de la semaine
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Albert Manzone, Rejane Narbonnet… Retrouvez les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.
Albert Manzone est nommé directeur général du groupe Monte-Carlo Société des Bains de Mer. Ce Monégasque de 59 ans a dirigé des entreprises de dimension internationale – dans différents domaines – et participé notamment au succès de marques d’envergure comme PepsiCo, Davidoff ou Novartis. Albert Manzone aura la responsabilité de toutes les fonctions opérationnelles de la compagnie de luxe, dont les jeux, l’hôtellerie, la restauration ainsi que les finances, le marketing, le digital, l’informatique et les ressources humaines. Après l’arrivée de Virginie Cotta (secrétaire générale), cette nomination s’inscrit dans la stratégie de réorganisation du groupe.
Rejane Narbonnet, accompagnée par son équipe R-List, se voit confier la représentation commerciale du marché francophone du groupe Marriott International à l’île Maurice. Les trois établissements hôteliers du groupe installés dans ce pays de l’océan Indien – JW Marriott Mauritius Resort*****, Le Méridien île Maurice***** et The Westin Turtle Bay Resort & Spa Mauritius – sont désormais dotés d’une équipe d’interlocutrices pour développer les ventes en France, en Suisse, en Belgique et au Luxembourg. Réjane Narbonnet, tout comme Stéphanie Lalinde (membre de R-List), affiche une solide expérience dans l’hôtellerie de luxe et une connaissance pointue du marché français.
B&B Hotels poursuit son développement en France avec 10 nouvelles ouvertures sur le territoire national. Avec des établissements à Saint-Maur-des-Fossés et Rungis (Val-de-Marne), Montchanin (Saône-et-Loire), Dijon (Côte-d’Or), Landerneau (Finistère), Dreux (Eure-et-Loire) ou Montluçon (Allier), l’enseigne compte désormais 376 hôtels dans son parc français. Ces adresses constituent une nouvelle illustration de la croissance et du dynamisme du groupe breton, qui souhaite rester fidèle à son modèle : « Offrir à tous les voyageurs un séjour chaleureux et abordable. » Pour cela, B&B Hotels s’appuie notamment sur une gamme de services digitaux tels que le e-guichet ou le check-in et check-out autonome.
En baisse
&Repeat met officiellement fin à son activité en France pour se concentrer sur son développement en Suède. Cette décision intervient un an tout juste après avoir racheté barePack, pour en faire sa filiale française. La start-up suédoise, lancée en 2020, récompense les clients qui recyclent leurs emballages grâce à un système de cashback, désormais déployé uniquement en Suède. En rachetant l’entreprise française BarePack (permettant aux utilisateurs de se faire livrer des repas dans des contenants réutilisables et de les retourner dans n’importe quel restaurant partenaire), &Repeat avait vu un axe complémentaire à son système de revalorisation des emballages.
Dans la presse
Un ancien trois-étoiles annonce sa fermeture. « C’est un haut lieu de la gastronomie tourangelle qui ferme ses portes. Le restaurant Charles Barrier, situé avenue de la Tranchée à Tours-Nord, a annoncé ce mardi 4 avril sa fermeture définitive sur sa page Facebook », nous informe France Bleu Touraine sur son site. Après avoir été placé en redressement judiciaire il y a quelques mois, l’établissement n’a pu éviter la fermeture. « L’activité était déficitaire », a expliqué Jack Magord, exploitant du restaurant depuis Fondé par Charles Barrier en 1944, le restaurant éponyme a été distingué à plusieurs reprises dans le Guide rouge. « En 1955, le Guide Michelin lui avait accordé sa première étoile […] Suivront une deuxième étoile en 1960 puis une troisième étoile en 1968 », précise l’article de France Bleu Touraine. En 1998, le chef Hervé Lussault y avait obtenu une étoile, avant de la perdre en 2015. La table tourangelle reste aujourd’hui encore le seul restaurant du Val de Loire à avoir obtenu trois macarons.
Insolite
Contrôle de l’âge des joueurs par la FDJ. Durant trois mois, les buralistes ont été mis à contribution pour expérimenter un logiciel d’analyse du visage par la Française des jeux. Concrètement, la personne présente son visage devant une borne au comptoir, une sorte de scanner qui permet d’évaluer son âge. Toutefois, selon Yoti, la start-up créatrice de ce logiciel, il ne s’agit pas d’« identifier » un individu mais juste d’« évaluer » son âge. Cette technique s’appuie sur « l’analyse de pixels du visage anonymisés » et « les photos ne sont pas stockées », prétend Yoti. Par ailleurs, il semble que cette intelligence artificielle ait fait des émules outre-Manche, non seulement chez les buralistes mais aussi dans les hypermarchés britanniques à propos de l’alcool. Ce qui suscite des réactions. À cet effet, des experts mettent en garde sur l’impact possible de l’expansion d’un tel procédé, qui se révélerait être alors « un glissement vers un État de surveillance grâce à la nouvelle technologie ».
