Dès le 1er janvier 2023, les CHR ont pour obligation légale, l’arrêt de l’impression systématique des tickets de caisse, de carte bancaire, ceux distribués par des automates, les bons d’achat et les tickets promotionnels. Il sera toujours possible pour le client de demander son ticket s’il le souhaite, mais ceux-ci ne seront plus distribués systématiquement. « Rappelons que plus de 10 000 rouleaux de papier sont consommés en moyenne chaque année […] pour l’impression des tickets de caisse », assure le ministère de la Transition énergétique. Une mesure comprise par les professionnels, qui l’ont parfois déjà mise en place.
« Rappelons que plus de 10 000 rouleaux de papier sont consommés en moyenne chaque année […] pour l’impression des tickets de caisse. »
« Cela représente des économies de papier pour nous, nous avons informatisé notre système pour éviter les impressions », explique Mathieu Cochar, directeur associé du groupe CBH, qui détient cinq établissements, dont le Grand Réfectoire et le Hard Rock café à Lyon (69). Cependant, d’autres s’interrogent sur la pertinence de cette obligation. « Nous voulons bien arrêter l’impression, mais puisque notre public est composé à 50 % de clientèle d’affaires, nous serons obligés de leur fournir une facture papier », commente Ludovic Poyau, président de la commission développement durable de l’Umih. Il mentionne par ailleurs que les tickets de caisse constituent des moyens de garder contact avec la clientèle. « Sur les tickets, le nom de nos établissements apparaît, ainsi que nos coordonnées, c’est aussi comme ça que nos clients se souviennent de nous, nous allons devoir nous passer de cette communication », ajoute-t-il. Il questionne par ailleurs l’impact écologique de l’envoi numérique des factures, plutôt qu’une impression sur papier, requérant peu d’encre. « Les e-mails sont également très polluants, il ne faut pas l’oublier », prévient-il.
