Les membres du CNTR défendent l’utilité du titre-restaurant

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Les différentes parties prenantes de la Commission nationale des titres-restaurant (CNTR) ont affirmé, ce mardi 10 mai, l’importance de ce dispositif.

Romain Vidal, vice-président de la CNTR et représentant du collège restaurant, et Youssef Achour, vice-président de la CNTR et représentant du collège émetteur (Up Coop).

Le titre-restaurant est un moyen d’offrir au salarié « un repas de qualité au quotidien », estime la CNTR. Mais l’instance considère essentiel que son utilisation demeure réservée à « l’acquisition de repas consommés au restaurant ou de préparation alimentaires immédiatement consommables ». Si le titre-restaurant permet d’acheter des produits en grande surface, il existe néanmoins une liste de produits éligibles. Celle-ci exclut notamment l’alcool, les produits alimentaires animaux et infantiles.

La commission réunit en son sein différents collèges : les employeurs, les salariés, les commerçants et les émetteurs de ces titres. La CNTR, créée par les pouvoirs publics sous tutelle des ministères du travail et de l’économie, a évolué récemment.

Depuis 2015, il existe désormais onze émetteurs de ces titres. Les quatre opérateurs historiques (Sodexo, Edenred, Up et Bimpli) ont vu l’arrivée de sept nouvelles sociétés émettrices. « Cette diversité permet une émulation positive sur le marché, note Youssef Achour, vice-président de la CNTR, représentant des émetteurs (Up Coop). Depuis 60 ans, nous avons fait la promotion du titre-restaurant. C’est l’avantage social préféré des salariés français. »

« Un instrument du pouvoir d’achat »

Il est en effet utilisé par plus de cinq millions de salariés aujourd’hui. Par ailleurs, ce moyen de régler un déjeuner n’est pas négligé par les commerçants. À la pause méridienne, il génère plus de 15 % du chiffre d’affaires des restaurants qui acceptent le titre-restaurant.

Largement digitalisé aujourd’hui, bien que le format papier représente encore 40 % des titres, la CNTR milite pour sa préservation. « Cela permet de faire vivre les centre-villes et les quartiers d’affaires. Nous voulons développer encore le titre-restaurant », ajoute Romain Vidal, trésorier de la CNTR, membre du collège restaurateur, détaillant fruits et légumes.

Selon le président de la CNTR, Patrick Bouderbala, du collège employeur (MEDEF), le titre-restaurant est « un instrument du pouvoir d’achat ». Alors qu’il se dirige vers un dispositif 100 % digitalisé, des annonces concernant son avenir pourraient intervenir d’ici la fin de l’année.

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