L’esprit parisien s’exporte à Nice

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Le Grand Café de France est l’œuvre de Kamal Al Rineh. Ce restaurateur de 45 ans a créé de nombreux concepts avant de bâtir cette affaire, qui n’a rien à envier à certains bijoux de la restauration parisienne. Avant de regagner Nice où il a fait ses débuts, il avait créé trois restaurants à New York, tous revendus depuis. Le patron dispose aujourd’hui de plusieurs affaires à Nice, dont Le Rina (un bar à huîtres). Mais son vaisseau amiral n’est autre que Le Grand Café de France, établissement pour lequel plusieurs centaines de milliers d’euros ont été investies. Il prend corps dans un ancien magasin de chaussures s’étirant sur deux étages. « Kamal Al Rineh a réalisé d’importants travaux, pendant six mois, pour pouvoir concevoir cet écrin et créer une terrasse au 1er étage », commente le directeur de l’établissement, Wajdi Zammit. Pour habiller son restaurant, le restaurateur a vu les choses en grand. Les comptoirs boisés proviennent d’Italie, tout comme les verrières, réalisées sur mesure. Mais l’univers feutré du restaurant ne rappelle pas les cafés de la Grande Botte, il évoque plutôt une coquette brasserie parisienne.

Wajdi Zammit, directeur de l’établissement.

« Notre marque de fabrique, outre se positionner sur un créneau bistronomique, est de placer les chaises côte à côte face à la rue, et non les unes en face des autres, ce qui est très parisien et qui se fait peu à Nice », explique Wajdi Zammit. Le Grand Café de France dispose de deux bars, de 120 places assises en terrasse, 50 places à l’intérieur au 1er étage, auxquelles s’ajoutent 50 places supplémentaires sur la seconde terrasse. Après avoir servi des cuisses de grenouilles ou des escargots de Bourgogne, l’établissement, qui a ouvert ses portes en 2019, déroule une partition culinaire animée par le chef David Angelo. La restauration est ainsi montée en gamme et on retrouve aujourd’hui à la carte la fricassée de homard bleu, linguine à la crème de parmesan (38 €) ; le suprême de volaille en viennoise d’amande (25 €) ou encore le carpaccio de dorade aux agrumes et menthe (19 €). Le midi, les clients peuvent trouver une formule à 18,90 € comprenant un plat du jour, un verre de vin et un café. « Une volonté de rester accessible », justifie Wajdi Zammit, qui indique que le ticket moyen affiche 30 € le midi et dépasse les 50 € le soir.

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