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Le Bistrot du Verger, l’art de casser les codes

  • Temps de lecture : 2 min

Au Bistrot du Verger, Marc Kahlouche et ses équipes proposent une parenthèse bistrotière dans un quartier nouvellement construit. Dans une ambiance conviviale, les clients peuvent découvrir une cuisine hétéroclite s’ouvrant aux inspirations méditerranéennes.

le bistrot du verger
Le bistrot du verger. Crédit : Aurélien Peyramaure.

Il n’est jamais aisé de prendre la relève d’une adresse renommée, d’autant plus dans un quartier situé en périphérie d’une ville. C’est le défi qu’a relevé Marc Kahlouche lorsqu’il a pris la suite des Abattoirs. « Il s’agissait d’une institution bien connue des routiers, située à côté des abattoirs. Les clients pouvaient y manger à toute heure. Quand nous sommes arrivés, il n’y avait rien autour, seulement des terrains abandonnés », explique-t-il. Pour autant, la situation géographique ne l’a pas découragé, informé de la réhabilitation du quartier avec la construction d’immeubles, de bureaux notamment.

Le résultat ? L’affaire est aujourd’hui encerclée d’immeubles dont la construction est terminée ou en cours. La petite bâtisse accueillant le restaurant fait alors figure d’irréductible. Pour nommer son affaire, Marc Kahlouche a choisi la simplicité : « Verger parce qu’elle se situe dans la zone d’activité Le Grand Verger. » Et bistrot parce que le lieu et l’image qu’il renvoie lui correspondent. « Je ne me vois pas proposer autre chose qu’un bistrot, qui est rassurant et intemporel. Le terme est assez générique, il ne vous enracine pas dans une mode », précise-t-il en effet. Ainsi, côté cuisine, il se permet une offre hétéroclite. « Nous cherchons des idées à droite à gauche. Nous ne sommes pas bloqués sur une carte de bistrot. Nous pouvons ainsi proposer des empanadas ou une salade d’acras, nous tournons autour de la Méditerranée », développe Marc Kahlouche au sujet de la carte du restaurant inscrit au Collège Culinaire de France, évoluant tous les mois et issue autant que possible du circuit court. À l’inverse, s’agissant de la décoration, la salle reflète pleinement l’esprit bistrot : chaises et tables en bois, nappes à carreaux rouge et blanc, des photos anciennes et d’anciens objets publicitaires. « Ma femme chine beaucoup, il y a toujours des éléments à ajouter, lâche-t-il dans un sourire. Et les clients nous aident. » Grâce à des tarifs resserrés n’ayant pas évolué dernièrement malgré la conjoncture difficile, la clientèle répond présente, essentiellement de bureau le midi et sutout locale.

Carte sur table

Ouverture

Du lundi au vendredi, de 12h à 14h, et du mercredi au vendredi de 19h30 à 21h30.

Effectif

7

Plats

20€ et 25 €

Ticket moyen

30€ (avec boissons)

Nombre de couverts par jour

120

Prix de la formule (entrée – plat – dessert)

22€

Prix verre de vin

6€ et 7€

Prix du café

1,70€

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marc khalouche
À la tête

Marc Khalouche

Originaire du département de la Savoie, Marc Kahlouche a baigné dès sa plus tendre enfance dans l’univers de l’hôtellerie-restauration. Et pour cause, « mes parents étaient hôteliers-restaurateurs à Aix-les-Bains [commune de Savoie située non loin de Chambéry, en bordure du lac du Bourget, NDLR] », précise-t-il ainsi. Néanmoins, il a d’abord été intermittent du spectacle entre Paris et Marseille, avant de retrouver sa région natale et le secteur CHR il y a 18 ans. Il reprend dans un premier temps une affaire dans le centre-ville de Chambéry, le Café de la Place, dans laquelle il développe une offre de restauration pour le déjeuner. Avant de reprendre il y a maintenant 10 ans Les Abattoirs, qu’il renomme Bistrot du Verger.