Spiritueux, l’Auvergne-Rhône-Alpes affiche une belle dynamique

La Fédération française des spiritueux, qui réunit 250 producteurs et distributeurs, souligne la richesse du terroir de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui est « à l’origine de la diversité des matières premières agricoles (fruits, plantes, céréales) utilisées pour la fabrication des spiritueux locaux comme la chartreuse, la verveine du Velay et le génépi ». On y trouve une grande diversité de liqueurs et crèmes de fruits qui sont fabriquées à partir de fruits et plantes cueillis dans les massifs de la chaîne des Puys et des Alpes, mais aussi dans les vallées de l’Ain, de l’Isère, de la Loire et de l’Allier. Des poires aux châtaignes, en passant par les cassis, myrtilles, framboises, les prunelles, genièvres, noix, mûres et autres millepertuis, les spiritueux sont nombreux à trouver leur origine dans les champs, vergers, et alpages de la région.

En Auvergne-Rhône-Alpes, la filière des spiritueux est parfaitement structurée et est à l’origine de près de 8.000 emplois : arboriculteurs, viticulteurs, horticulteurs, liquoristes, distillateurs, maîtres assembleurs, tonneliers, verriers… Parmi les réussites de la région, on peut citer celle de Frédéric Revol qui a foncé en 2009 au coeur des Alpes françaises, le Domaine des Hautes Glaces. Il abrite la première ferme-distillerie de montagne proposant des whiskies biologiques, « de terroir, parcellaires et issus exclusivement du Trièves ». La production met en valeur la typicité aromatique des céréales des Alpes françaises « cultivées en agriculture paysanne, biologique et régénérative, en rotations culturales, sans chimie ni labour ». L’Auvergne, c’est aussi la gentiane, cette plante sauvage qui met une vingtaine d’années à acquérir sa taille adulte et ne fleurit que tous les deux ans.