Les syndicats retournent à la table des négociations

  • Temps de lecture : 2 min

Les huit syndicats représentatifs de l’hôtellerie-restauration se retrouvent jeudi 18 novembre pour la suite des négociations de branche. Le chantier immédiat concerne d’abord la revalorisation des minimas, et l’instauration d’un calendrier social pour s’attaquer aux autres problèmes plus profonds, dont le recrutement.

Nouvelle étape dans les négociations de branche. Les huit syndicats de l’hôtellerie-restauration se retrouvent à nouveau, ce jeudi 18 novembre. La revalorisation des minimas de branche, dont une partie est encore en-deça du salaire minimum, est considéré comme le chantier le plus urgent. En effet, parmi les problématiques ciblées pour expliquer les difficultés de recrutement, la paie des salariés est fortement remontée. 

Des propositions, et des terrains d’entente

Ce sera aussi l’occasion pour les partenaires sociaux de se retrouver, deux mois après la précédente rencontre du 17 septembre au ministère du Travail. Deux mois durant lesquels de nombreuses annonces ont été faites, d’abord par l’Umih dans le Parisien, puis par l’ensemble des syndicats dans La Revue des ComptoirsMinimas, travail le dimanche, primes ou formation, chacun y est allé de sa proposition. Hormis les salaires, un autre terrain d’entente semble avoir émergé sur la question de la coupure. En effet, salariés et patrons semblent finalement s’entendre sur une ébauche de mesures communes. La préférence semble aller vers une limitation du nombre de coupures par semaine travaillée, et une compensation pour le reste. La nature de cette dernière fait encore débat néanmoins, puisque certains syndicats comme le GNI plaident pour laisser le choix entre le repos compensatoire et la rémunération, alors que les salariés refusent en bloc la première solution, préférant largement la deuxième. 

Le temps des actes

Cette réunion sera donc l’occasion de voir si, au-delà des mots, les syndicats sont capables de trouver un terrain d’entente et de sortir de la salle avec des propositions concrètes et un calendrier. Alors que la plupart des restaurants de France peinent à recruter et que le secteur connaît une crise de défiance sans précédent, le temps est venu de passer aux actes. Rendez-vous le 18 novembre. 

PARTAGER