Soutien aux CHR : le compte n’y est pas pour le Sénat

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La commission des affaires économiques du Sénat a reçu les représentants des syndicats des CHR le mercredi 9 décembre. Prenant acte des constats dressés par la profession, les sénateurs appellent à anticiper la reprise de 2021 et à changer les modes de consommation.

Dressant un constat implacable sur la politique d’aide du gouvernement pour les CHR, la présidente de la commission des affaires économiques du Sénat, Sophie Primas a appelé à « anticiper la reprise avec des modèles économiques et des modes de consommation profondément différents de ceux de début 2020. »

L’appel des syndicats entendu

La commission des affaires économiques du Sénat a entendu ce mercredi 9 décembre les représentants de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), du Groupement national des indépendants (GNI), et du Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide (SNARR).

Les représentants des syndicats ont rappelé, encore une fois, l’urgence qui pèse sur le secteur des CHR : une fermeture de 6 mois, une survie par l’endettement, des charges encore trop pesantes, comme le loyer ou les congés payés (estimés à 16 millions de jours actuellement). 

« La promesse présidentielle “zéro recette, zéro charge” n’est pas tenue, martèle le communiqué du Sénat. Surtout, les PGE, fréquemment mis en avant par le Gouvernement, s’ils ont été les bienvenus lors de la première vague, ne correspondent pas aux réalités de la vie des affaires. » En effet, comme le rappelle Didier Chenet, président du GNI : « emprunter, c’est pour investir : ce n’est pas pour couvrir des pertes que l’on accumule chaque mois ! En mars, nous serons incapables de rembourser. »

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