L’ardoise à Arpajon : la livraison, ce service en plus

Quelques jours seulement après la réouverture des restaurants en Île-de-France, les clients se pressent à L’Ardoise pour déjeuner en terrasse. Parmi eux, certains ont découvert la cuisine de Kodjo Yovo, basé à Arpajon, grâce au service de livraison mis en place pendant le confinement. « Après un mois de stress, nous nous sommes posés pour réfléchir à la carte et lancer la livraison, se souvient le chef. C’était une façon de dire : attention, nous sommes encore là ! »

Plus qu’un rappel à la clientèle habituelle, proposer des repas à la livraison a permis de faire connaître sa cuisine. La tonalité est française, inspirée du monde auprès d’un public qui n’osait pas jusque-là franchir la porte de l’établissement. Poulpe grillé, filet mignon sauce à l’ancienne ou tartare de bœuf… Ces plats ont pu être livrés dans un rayon de 20 km. Le tout par leur propre moyen, et pour un minimum de commande de 15 €. « Il faut prendre en compte le prix des contenants, le carburant et le temps de livraison, mais cela ne revient pas si cher que cela en fait » , confie Kodjo Yovo.

Il a même pu opérer une baisse de prix des plats en livraison par rapport à ceux habituellement pratiqués. Cela explique en partie l’élargissement de la clientèle.

Pendant le confinement, la livraison a représenté 20 à 30 % de son chiffre d’affaires. Mais le chef de L’Ardoise considère surtout ce service comme une plus-value. Il continue d’ailleurs de proposer la livraison (hors vendredi et samedi soir) et souhaite affiner la carte : « Les modes de consommation ont changé, il faut s’adapter et si on ne se démarque pas, on est mort, déclare-t-il. Parfois, il faut oser. »