Édito : la vie devant lui

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Retrouvez l’édito de l’édition du 6 mars de L’Auvergnat de Paris, à propos de Paul Marcon par Jérémy Denoyer.

Jeremy Denoyer
Jeremy Denoyer. Crédit DR.

Pas encore entré dans la trentaine, Paul Marcon est en revanche bien entré dans l’histoire de la gastronomie. Le jeune Auvergnat a décroché, il y a quelques semaines, au Sirha Lyon, et aux yeux du monde de sa profession, le Bocuse d’or 2025. En avance sur les temps de son père Régis (lauréat de la statuette à 38 ans), le benjamin de la fratrie Marcon s’avère une bête de concours. Au niveau hexagonal, il remporte les Worldskills en 2017, avant d’accéder à la finale internationale de cette compétition, anciennement baptisée Olympiades des métiers.

En 2022, Paul Marcon brillait également dans un autre salon dédié à l’hôtellerie et à la restauration (EquiHotel), en s’adjugeant le prestigieux Trophée Jean Delaveyne. « J’aime beaucoup l’esprit de compétition, dans tous les domaines, dans le sport notamment. Dès qu’il y a une compétition ou les Jeux olympiques, si je le peux, je passe ma journée devant la télévision à tout regarder », nous a confié le cuisinier. S’il peut parfois être spectateur, Paul Marcon est surtout un acteur de sa vie. Sa profession, qu’il considère comme « intrinsèquement physique », est soutenue par sa pratique sportive, notamment la course à pied. À son tempérament de champion, sa vision « technique » de la cuisine, il souhaite apporter « un peu de vivant ». Et c’est en Auvergne, depuis 2023 au sein du restaurant familial Marcon***, à Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire), qu’il puisse d’autres facettes de l’art culinaire : « J’ai le sentiment que c’est ici que j’ai envie d’être et de faire ma cuisine. »

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