Le Château de Lastours affiche ses objectifs 2023

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Propriété de la famille bordelaise Allard depuis 2004, le Château de Lastours porte aujourd’hui haut et fort les couleurs des Corbières. Après avoir été élu meilleur vin du monde pour sa cuvée 1986 par le journaliste Robert Joseph en 1989, le domaine viticole aspire à un avenir plus vert.

Vignes Château de Lastours. Crédits : Château de Lastours

Entre Méditerranée et garrigue, le Château de Lastours, surplombe un domaine vallonné de 850 hectares. D’abord tour de garde au XIIe siècle, l’impressionnante bâtisse est devenue l’un des laboratoires de l’appellation Corbières. Façonné au gré des vents, ce terroir exceptionnel tend à se faire connaître. Chaque année, la terre argilo-calcaire du domaine, permet aux vignerons de l’Aude de produire 350.000 à 400.000 bouteilles. Des vins rouges pour la moitié de la production, mais aussi rosés (40% de celle-ci) ou encore des vins blancs, qui promettent de gagner du terrain avec la plantation de quatre hectares de cèpes de grenache blanc et bourbolenc l’année passée. Loin de se contenter de cette célèbre trilogie, le domaine présente également un vin orange, exclusivité de la cuvée 2021.

Une production responsable

Étendues sur cent hectares, les vignes du Château de Lastours bénéficient d’un label bio depuis 2020. Déjà distribués en Languedoc, Alsace mais aussi Bretagne, les vignerons indépendants et propriétaires récoltants du domaine souhaitent pour l’année à venir conquérir de nouveaux marchés. En ligne de mire en France, les régions parisiennes et lyonnaises, tandis qu’à l’internationale les professionnels espèrent séduire le marché scandinave, sensible aux produits respectueux de l’environnement. Dirigé par Thibaut de Braquilanges, enfant du pays et riche d’une longue expérience internationale, le domaine souhaite redonner au vin de Corbières toutes ses lettres de noblesse. « Notre objectif est de mieux valoriser notre travail et lui donner plus de visibilité », explique t-il. Passionné par la région qui l’a vue naître, celui-ci désire avant tout mettre en avant le travail des hommes qui chaque jour chérissent la vigne. « On souhaite rappeler que derrière chaque bouteille il y a une équipe qui travaille toute l’année. Le vin ce n’est pas un soda, c’est un produit vivant qui prend en compte les éléments », ajoute-t-il. Enfin, désireux de respecter le cadre exceptionnel dans lequel se situe le domaine, les viticulteurs travaillent en lien avec l’oenologue Anne-Laurence de Gramont, qui expérimente sur celui-ci des techniques de culture biodynamique.

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