Les producteurs du Sud-Ouest rassurés par la récolte 2019
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Durement touchée l’année dernière par un champignon qui avait rendu une grande partie des fruits impropres à la consommation, la filière châtaigne se relève. « Malgré la sécheresse, la récolte 2019 se passe mieux que l’on ne pouvait l’espérer, indique Géraldine Maignien, de l’Union interprofessionnelle de la châtaigne du Sud-Ouest. Ce n’est pas une excellente année, mais on reste sur des volumes corrects et la qualité est au rendez-vous. » La variété « Bouche de Bétizac », précoce et de gros calibre, est déjà arrivée sur les étals. C’est maintenant au tour des variétés traditionnelles, « Bournette » ou « Marigoule », d’être ramassées. Emblématique de l’automne, la châtaigne est parfois appelée « marron » – à ne pas confondre avec le marron d’Inde, non comestible. Le terme « marron » désigne en effet une variété issue de croisements qui, par sélections successives, ne donne qu’un seul gros fruit par bogue. La France produit environ 10 000 à 12 000 tonnes de châtaignes par an, Ardèche en tête, avec près de la moitié de la production hexagonale. Berceau de la châtaigne du Sud-Ouest, le Périgord et ses voisins produisent quant à eux entre 2 000 et 3 000 tonnes. Fruit providentiel par le passé en temps de disette, souvent considérée à tort comme roborative, la châtaigne retrouve aujourd’hui le chemin des bonnes tables. En farine, elle est utilisée en association ou seule et possède la particularité d’être sans gluten. Un fruit de saison à redécouvrir sans attendre.