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Nū, convivialité lilloise

  • Temps de lecture : 2 min

L’ouverture du restaurant toit-terrasse Nū, initialement programmée pour septembre 2020, est enfin prévue en juin. Les créateurs – le chef Maxime Schelstraete et Achille Landron – ont pensé un lieu alliant restaurant et bar où il fait bon se retrouver, être ensemble. Le tout en contemplant le vieux-Lille d’un côté et le quartier d’affaires de l’autre.

Le restaurant toit-terrasse Nū offre une vue sur le Vieux-Lille. Crédit : La Revue des Comptoirs.
Le restaurant toit-terrasse Nū offre une vue sur le Vieux-Lille. Crédit : La Revue des Comptoirs.

«Au sein de l’équipe, Nū se dit nous parce que l’esprit du lieu c’est d’être ensemble. »Telle est la maxime du restaurant toit-terrasse situé à proximité des deux gares de Lille, offrant d’un côté une vue sur le Vieux-Lille, et de l’autre, une vue du quartier d’affaires et du parc Matisse, souvent oublié des Lillois. Cet établissement devait initialement ouvrir ses portes en septembre 2020, puis en octobre. Finalement lors de la réouverture générale des bars et restaurants en France.

« L’établissement se veut un lieu abritant une communauté,explique le chef Maxime Schelstraete, créateur du lieu avec Achille Landron.Cela commence avec les associés et se poursuit avec l’équipe et les clients. »Nū constitue le premierrooftoplillois,« il manquait cela à Lille »,déclare le chef, avant de se féliciter :« Je suis content de ce concept qu’on retrouve plutôt dans les capitales mondiales. »

Définie comme une« brasserie de luxe contemporaine, un lieu de vie qui varie entre bar et restaurant »,Nū dispose sur deux niveaux de plusieurs espaces pour la restauration et de deux bars : l’un en intérieur, l’autre en terrasse. Cette dernière comprend également des places assises. L’idée, dans un premier temps, est de proposer sur la terrasse un service de restauration pour le midi, tandis que le soir sera dédié au service du bar.

« Il s’agit d’une cuisine fusion, avec un focus sur les produits locaux, français », décrit Maxime Schelstraete, qui s’appuie sur« des recettes culinaires du monde entier ».Des « plats de partage » sont inscrits sur la carte pour coller à la convivialité du lieu. Des banquettes jusqu’au plateau tournant placé au centre de la table, tout a été pensé pour faciliter le partage.

Le « concept-store » par lequel entrent les clients résume le lieu : une décoration soignée, des partenariats avec des artistes qui exposent leurs œuvres dans le restaurant…« Achille et moi sommes les premiers clients de notre restaurant que l’on souhaite festif et ayant une dimension artistique »,conclut le chef.

Carte sur table

Horaires d'ouverture

du mardi au samedi, de 12 h à 2 h du matin

Places assises

salle + terrasse : en intérieur, 130 et 30 au bar, en extérieur 60 dont 30 au bar

Effectif

40

Ticket moyen

40 € le midi ; 70 € pour le soir

Premier prix bouteille

30-35 €

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Maxime Schelstraete a démarré le projet Nū en 2015. Crédit : La Revue des Comptoirs.
À la tête

Maxime Schelstraete

Originaire de la région des Hauts-de-France, le chef Maxime Schelstraete se forme au lycée hôtelier du Touquet. Il décide de traverser la Manche pour travailler pendant deux années en Angleterre. « J’ai toujours eu les yeux rivés sur l’extérieur de la France », se souvient-il. Raison pour laquelle le cuisinier de 35 ans découvre successivement l’Australie puis l’Asie du Sud-Est, avant de revenir en 2009 sur ses terres. « À l’époque, je ne me voyais pas vivre définitivement à l’étranger » , précise-t-il. Pendant dix ans, dont sept en tant que chef, il exerce au sein de la Maison Meert, fondée en 1677 et connue notamment pour sa fameuse gaufre. Avec Achille Landron, diplômé d’une école de commerce, Maxime Schelstraete met dès 2015 son expérience au service du projet du Nū : « L’opportunité d’avoir un lieu hors norme. »