Le sort en est jeté pour les discothèques

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Après des manifestations et une demande de réouverture officiellement rejetée le 13 juillet, les acteurs du monde de la nuit souhaitent désormais négocier des mesures de soutien financier.

Par ordonnance du 13 juillet, le Conseil d’État a statué sur le sort des discothèques, rejetant la demande de réouverture formulée par les acteurs du monde de la nuit. La semaine dernière lors des questions au Gouvernement, Olivier Véran, ministre de la Solidarité et de la Santé, avait déjà réitéré son intention de garder closes les portes des établissements de nuit jusqu’à nouvel ordre. Une « décision incompréhensible » aussitôt dénoncée par le GNI et le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) dans un communiqué commun : « nos organisations professionnelles, toutes unies, GNI, SNDLL et UMIH, ont élaboré avec les services de l’État un protocole sanitaire exigeant dans le but de trouver un équilibre entre la lutte contre la propagation du virus Covid-19 et la santé économique – déjà extrêmement fragilisée – des établissements de nuit ». Les deux organisations syndicales avaient par ailleurs lancé un appel à manifester, dimanche 12 juillet, qui a été suivi à Paris et d’autres villes françaises. Les syndicats déplorent n’avoir aucune date de réouverture annoncée ni plan de soutien gouvernemental. Pour l’heure, le SNDLL pense à la « négociation urgente d’une prise en charge financière du secteur » car « rien ne garantit une réouverture en septembre ». 1 600 discothèques et 50 000 salariés sont touchés par cette fermeture. 

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