Les boîtes de nuit sont sources d’opportunités

  • Temps de lecture : 2 min

Les établissements de nuit restent des points de vente à forte valeur ajoutée pour le secteur des CHR en France.

Ouverture de discothèque. Crédit : Unsplash

Les établissements de nuit ont récupéré plus de 80% de leur volume de fréquentation par rapport à leurs activité d’avant la pandémie. C’est ce que révèle une étude du cabinet CGA by NielsenIQ. En effet, parmi tous les circuits CHR, « la nuit a connu une reprise post-covid plus lente. Cependant, elle n’en reste pas moins un marché important pour la dynamique économique du CHR français », nuance le cabinet. Avec l’étude OPUS (On Premise User Study) et le panel distributeur (OPM) de CGA by NielsenIQ, Julien Veyron, directeur des solutions client, a remarqué des opportunités pour les fournisseurs.

L’étude montre que les boîtes de nuit semblent mieux récupérer que les bars de nuit.« Plus de la moitié des consommateurs CHR français se rendent dans les boîtes de nuit pour des occasions de consommations festives. Tandis que près de deux personnes sur trois se rendent dans les bars de nuit pour des occasions de consommation plus détendues. Un quart d’entre elles s’y rendant simplement pour une consommation afterwork », peut-on lire dans le rapport.

Une fréquentation synonyme de dépenses. En boîtes de nuit, en moyenne, les visiteurs dépenses 30,25 € par sorties, soit près de 50% de plus que la moyenne de l’ensemble du CHR en France. En revanche, le panier moyen dans les bars de nuit est nettement inférieur, avec seulement 17,33 € par personne. D’après l’étude, ce sont les ventes de bière et spiritueux qui dopent le plus les dépenses. Cependant, « toutes les catégories de spiritueux ne connaissent pas le même niveau de performance et toutes ne récupèrent pas leur volume de ventes pré-pandémie ». En 2019, la vodka, les liqueurs, le rhum et le whisky, étaient les catégories les plus consommées dans le secteur des ventes en établissement de nuit. Pourtant, au cours des trois dernières années, seules la vodka et les liqueurs ont connu une croissance.

PARTAGER