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Bourbon D’Arsel Cafés : salon à la française

  • Temps de lecture : 2 min

Ouvert il y a tout juste un an, le salon de torréfaction Bourbon d’Arsel entend éduquer le palais des Rennais aux cafés de spécialité et convaincre les CHR que cette boisson mérite autant d’attention que le vin.

Au Bourbon d'Arsel, le café est considéré comme le plus beau des millésimes. Crédit : La Revue des Comptoirs.
Au Bourbon d'Arsel, le café est considéré comme le plus beau des millésimes. Crédit : La Revue des Comptoirs.

« Il y a eu la mode du coffee-shop avec boissons aromatisées, nous, ce n’est pas du tout ça , prévient Benoît Le Bigot, l’un des deux fondateurs du Bourbon d’Arsel Cafés. Nous avons créé un salon où l’on torréfie sur place des cafés de terroir avec un Probat de 5 kilos. L’idée est que les gens puissent déguster leur café accompagné d’une gourmandise. » Avec une touche « à la française ».

À l’étage, tapis et fauteuils Louis XV meublent une petite salle mansardée où la clientèle a pris l’habitude de déjeuner. « Nous proposons une petite offre de restauration pour rentabiliser le lieu de vente. Mais avant tout, nous voulons développer nos cafés et en vendre aux entreprises. »

Parallèlement, Benoît Le Bigot démarche donc les professionnels du CHR avec sa sélection mensuelle de cinq cafés, et leur suggère même de mettre au point leur propre blend. « Les restaurateurs vont faire attention au pain, au vin, même parfois à leur eau. Mais à la fin, ils vont servir un 80 % arabica – 20 % robusta brûlé, dégueulasse, et le client ne dira rien ! »

Le jeune torréfacteur entend faire bouger les lignes. Avec son importateur Belco, il ne sélectionne que de jeunes récoltes et renouvelle sa carte une fois toutes les deux semaines au minimum. « Nous proposons un café pour l’expresso – la semaine dernière c’était sur un éthiopien de la région de Kafa, aujourd’hui c’est un nicaraguayen, El Toston, de la région de Dipilto – et trois pour le filtre. Si les clients viennent à plusieurs, nous les incitons à déguster chacun un café. Nous opérons un travail de pédagogie et, une fois par mois, nous organisons des ateliers autour du café. »

Carte sur table

Places assises

25 + 15 en terrasse

Effectif

1 barista

Ouverture

lundi au samedi 8 h-19 h

Ticket moyen

5,50 €

Nombre de couverts/jour

20 à 30

Café

1,50 €

Plats

tarte salée 7,20 € / 8,80 € plat du jour

Bière

Calmos , une porter café-framboise développée en partenariat avec la brasserie Skumenn

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À la tête

Yoann et Benoît

Il y a un peu plus d’un an, tenté par l’entrepreneuriat, Benoît Le Bigot, alors commercial dans la distribution automatique, choisit de se reconvertir et entraîne dans l’aventure son ami Sébastien Dufils, commercial dans l’optique. « Pendant mes vacances, je suis allé suivre une formation de torréfaction chez Belco à Bordeaux , explique Benoît. Puis avec mon associé, nous avons reçu une formation de barista chez MaxiCoffee pour apprendre à bien extraire le café et savoir maîtriser le latte art. » Pour les épauler, ils ont recruté Yoann, barista expérimenté, qui a fait ses armes aux bars à cafés des Comptoirs Richard.