L’attractivité des offres d’emploi CHR en berne

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Trois années après le pic de la crise sanitaire, le secteur de l’emploi CHR peine toujours à se relever et à retrouver son attractivité, selon une étude Indeed.

Intérieur d'un restaurant avec serveur
Salle de restaurant. Crédit : unsplash.

Si les secteurs de la santé ou du transport peinent toujours à retrouver leur dynamisme pré-Covid, c’est dans l’hôtellerie-restauration que l’attractivité des offres d’emploi a le plus chuté. Une étude Indeed met en avant cette baisse, en mettant en exergue le nombre de clics par annonce et le volume d’offres sur leur site de recherche d’emploi.

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Clics par annonce relatifs sur Indeed. Crédits : Indeed
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Volume d'offres sur Indeed. Crédits : Indeed

Au cœur de cette dynamique descendante se trouvent les attentes professionnelles et les nouveaux comportements des employés et chercheurs d’emploi. Par ricochet du manque de candidats dans l’hôtellerie-restauration, ceux qui se présentent sont particulièrement attendus et disposent donc d’une latitude plus grande qu’avant pour exprimer leurs attentes vis-à-vis du poste. Le turnover est par ailleurs très élevé (les salariés partent en moyenne après une période de six mois à un an), et 30% des démissionnaires ont fait part de leur souhait de ne plus travailler dans ces secteurs.

De plus, la faiblesse de la rémunération (70% des répondants touchent moins de 30.000 euros par an) et les horaires contraignants contribuent à ne pas faire des métiers du CHR des emplois de carrière. L’étude Indeed explique en outre que la menace de l’inflation ou d’une récession économique ne semble pas freiner les employés à abandonner leur travail, auquel ils sont globalement très peu attachés. Enfin, 51% des professionnels de l’hôtellerie-restauration expliquent qu’ils aimeraient en priorité un salaire plus élevé, et 35% prioriseraient de meilleurs avantages.

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