Le GHR inquiet des défaillances d’entreprises

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Le président du GHR, Didier Chenet, se fait le porte-parole de l’inquiétude des restaurateurs suite à la hausse des défaillances d’entreprises depuis l’an dernier.

Illustration impôts
Les défaillances d'entreprises CHR en hausse. Crédits : Pixabay.

Déjà constaté le mois dernier, le nombre de défaillances d’entreprises augmente dans le secteur de l’hébergement et de la restauration. Au total, 6.998 défaillances ont été enregistrées, contre 6.840 en 2019, année de référence. La Banque de France, dans son dernier rapport sur le sujet, affirme que le phénomène continue. En effet, après une augmentation de 70% en juillet 2023 par rapport à juillet 2022, une nouvelle hausse de 66% en août 2023 est constatée par rapport à août 2022. Le secteur de l’hôtellerie-restauration est ainsi le plus touché par les défaillances d’entreprises. « Cette accélération des défaillances d’entreprises en pleine saison touristique montre la fragilité extrême de certaines entreprises qui ne parviennent plus à faire face à leurs charges d’exploitation. La hausse des prix de l’électricité et l’absence d’aide financière à la hauteur de la crise sont les raisons majeures de cette crise qui s’abat sur les hôteliers, les cafetiers et les restaurateurs qui restent liés par des contrats d’électricité (ou de gaz) avec des prix nettement supérieurs au marché actuel », explique Didier Chenet.

En réaction à cette situation, le président du GHR a écrit à la Première Ministre et à son ministre de l’Économie et des Finances pour leur demander d’étendre rapidement le bouclier tarifaire à toutes les entreprises sans condition de puissance des compteurs électriques ou de nombre de salariés.

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