La consommation d’alcool évolue dans les bars
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Sans atteindre son niveau d’avant la crise sanitaire, la consommation de boissons alcoolisées en bar évolue et change. Explications.
Le niveau de consommation des boissons alcoolisées n’a jamais retrouvé son niveau d’avant la crise sanitaire. Un écart de 9% subsiste toujours au niveau des volumes de vente. C’est ce que révèle les analyses statistiques de l’institut Nielsen IQ, publié le 2 février dernier. L’étude concerne des pays européens comme la France, l’Angleterre ou encore l’Allemagne. Elle montre notamment que les volumes de ventes en Europe sont 38% moins élevées qu’avant la crise sanitaire (2019). Pour ce qui est de l’année 2022, les volumes de ventes ont connu une nette augmentation, liée notamment à la fin des restrictions sanitaires de toute sortes (comme la fin du passe sanitaire), mais sans parvenir à atteindre le niveau d’avant crise.
Un nouveau style de consommateurs
Pourtant, même si les prix s’envolent à partir de 2022, du fait notamment de l’invasion russe en Ukraine, le secteur des boissons alcoolisées « est celui qui a le moins transféré cette hausse sur ces prix. » L’inflation a elle seule ne peut donc pas expliquer cette baisse des ventes. Ils sont « 51% des consommateurs européens a prévoir de changer leurs habitudes de consommation en établissements, au cours des 12 prochains mois. »
D’après l’étude menée sur les consommateurs européens, le fait d’aller boire un verre dans un bar ou un restaurant est désormais plus perçu comme un moyen « d’essayer de nouvelles boissons ou cocktails pour ensuite s’en inspirer dans ces habitudes de consommation à la maison ». Une situation qui contraint aujourd’hui les professionnels à adapter leurs offres de boissons en proposant plus de choix. En effet, 77% des clients interrogés déclarent être prêts à racheter une boisson testée et appréciée dans un café, un bar ou restaurant pour la consommer chez eux.