Jean-Michel Déhais, directeur des rédactions et rédacteur en chef de l’Auvergnat de Paris et de Rungis Actualité, réagit à l’actualité des CHR.

Jean-Michel Déhais
Jean-Michel Déhais © Au Cœur des Villes

En ce début d’année déconcertant, la rédaction vous adresse ses meilleurs vœux de réussite dans tous les domaines. Nous vous souhaitons avant tout de retrouver une boussole efficace en ces temps incertains, suspendus à l’évolution de la pandémie et aux résultats de la présidentielle.

Les professionnels devront vite reprendre la main et rivaliser d’initiatives pour assurer la pérennité de leurs entreprises. Les grands groupes sont déjà engagés dans cette voie, à l’image de Napaqaro (groupe résultant de la fusion entre Buffalo Grill et Courtepaille).

À peine constituée, la nouvelle entité annonçait la prise en main en France de la master franchise de l’enseigne américaine Popeyes Louisiana Kitchen avec l’objectif d’aller chasser sur les terres de KFC. Parallèlement, Jocelyn Olive a confirmé l’objectif de son entreprise de faire évoluer le concept de Buffalo Grill.

Il estime que le décor de Far West ne parle plus à la nouvelle génération. En 2012 déjà, un de ses prédécesseurs, Jean-François Sautereau, président de Buffalo Grill, présentait lors des palmes du Leaders Club un nouveau concept au décor normalisé qui rangeait les Cow-boys, les Indiens aux oubliettes, au grand dam de Christian Picart, fondateur de l’enseigne, présent dans la salle.

Quelques jours plus tard, l’entreprise annonçait le départ de Jean-François Sautereau. Le nouveau concept n’a jamais vu le jour… Dix ans plus tard, Jocelyn Olive reprend cette initiative. Son pari est risqué. Sans ce décor de saloon, que restera-t-il de Buffalo Grill ? Les enseignes chainées ont besoin d’identités fortes. Le nouveau Buffalo Grill devra trouver de nouvelles bonnes raisons pour attirer les clients.

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