Les discothèques sous l’éteignoir

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Jean-Michel Déhais, directeur des rédactions et rédacteur en chef de l’Auvergnat de Paris et de Rungis Actualité, réagit à l’actualité des CHR.

Jean-Michel Déhais
Jean-Michel Déhais © Au Cœur des Villes

Les établissements de nuit sont de nouveau invités par le Gouvernement à fermer leurs portes à partir du vendredi 10 décembre pour au moins quatre semaines… 16 mois de fermeture et moins de 5 mois d’activité pour finalement retomber dans l’ornière ! Cette décision met en évidence les limites du passe sanitaire.

La Covid joue les prolongations et si le taux d’hospitalisation continue de monter, les bars ne doivent pas se nourrir d’illusions sur leur sort. La résurgence des cas et la perspective de développement du variant Omicron viennent casser une reprise qui s’annonçait prometteuse.

Les traiteurs qui constituent l’avant-garde de la profession devant la pandémie voient leurs carnets de commandes se vider, les restaurateurs font face à des annulations dans le secteur des fêtes de fin d’année dans les entreprises. Les hôteliers eux-mêmes notent quelques annulations durant ces derniers jours.

Pour avoir éprouve déjà maintes fois ce scénario, les professionnels savent que leur salut réside désormais dans la remise en place de la protection de l’État. Aussi les syndicats unanimes n’ont-ils pas tarde a appeler l’État « à continuer de tenir son engagement d’accompagner économiquement les professionnel tant que des mesures sanitaires impacteront leur activité ».

Le Gouvernement a déjà répondu positivement en ce qui concerne les discothèques et les traiteurs, mais il est peut-être déjà temps de songer à un dispositif d’aides à la carte pour les bars, les restaurants et leurs fournisseurs les plus touchés par les conséquences de cette 5e vague.

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