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Jean-Michel Déhais, directeur des rédactions et rédacteur en chef de l’Auvergnat de Paris et de Rungis Actualité, réagit à l’actualité des CHR.

Jean-Michel Déhais
Jean-Michel Déhais © Au Cœur des Villes

La semaine passée, le retour du port obligatoire du masque en salle et l’apparition du Variant Omicron sont venus rappeler que nous n’étions pas encore totalement sortis de la Crise sanitaire. Si le port de masque est plus contraignant que pénalisant, il en va différemment de l’apparition d’une nouvelle forme de virus dont on ne connaît pas encore le potentiel de nuisance.

Les valeurs touristiques ont d’ailleurs reculé en Bourse, à la suite de cette annonce. De nouveau, les chefs d’entreprise voient un voile de brouillard nimber la visibilité économique retrouvée depuis quelques mois. Plus concrètement, le rachat d’un bar ou d’un restaurant n’a plus rien d’un placement de père de famille aujourd’hui.

Ainsi, l’habituelle surcote attribuée aux fonds de commerce situe’s dans les zones touristiques est-elle encore justifiée ?

A contrarie, un emplacement dans un quartier résidentiel peut représenter aux yeux des investisseurs une valeur sûre. Si ce bar ou ce restaurant sont éligibles a une extension de terrasse, provisoire ou mieux, permanente, il est même possible d’augurer une augmentation significative de chiffre d’affaires.

Malheureusement, ces extensions largement autorisées sur le domaine public depuis deux étés pourraient désormais être attribuées au compte-gouttes. Mieux vaut avoir un stationnement payant devant votre porte qu’une place de livraison. En outre, certaines considérations moins prévisibles peuvent motiver le rejet d’une demande.

Il faut enfin savoir que l’administration parisienne n’est pas en mesure de traiter rapidement les 8 500 demandes déposées par les CHR. Certains seront avisés au dernier moment de leur sort. Pas davantage de visibilité de ce côté-là…

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