Ne pas baisser la garde

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Jean-Michel Déhais, directeur des rédactions et rédacteur en chef de l’Auvergnat de Paris et de Rungis Actualité, réagit à l’actualité des CHR.

Jean-Michel Déhais
Jean-Michel Déhais © Au Cœur des Villes

La décrue des contaminations, enregistrée depuis deux semaines, confirme les hypothèses d’une sortie de crise rapide, esquissées par le Gouvernement. Dans moins d’une semaine, les discothèques pourront rouvrir et les bars fonctionneront dans une ambiance plus conviviale.

Les Français devraient retrouver leurs habitudes. L’ouverture du Salon international de l’agriculture, qui se tient à Paris à la fin du mois, devrait symboliser ce retour a une situation presque normale. Les chiffres d’affaires, en chute libre du mois de janvier, qui ont durement éprouvé les restaurateurs, ne représenteront bientôt qu’un mauvais souvenir avec l’arrivée du printemps.

Ce redémarrage pourrait toutefois être terni par la pénurie de main-d’oeuvre. Elle a freiné l’activité de nombreux établissements durant l’automne dernier et pourrait vite se rappeler au bon souvenir de la profession. Néanmoins, les avancées sociales récemment consenties par le patronat permettront de juguler en partie l’hémorragie des effectifs de l’hôtellerie restauration, mais elles seront insuffisantes pour susciter une abondance de vocations.

L’activité de demain ne ressemble pas forcement à celle d’hier. Beaucoup de dirigeants d’entreprise se sont adaptes à cette nouvelle donne, ils ont réduit la voilure en diminuant leurs plages d’ouverture. Certains se sont aperçus qu’une baisse de chiffre d’affaires n’était pas toujours synonyme de baisse de rentabilité immédiate pour peu qu’un se concentre sur les services les plus lucratifs.

Mais à terme cette attitude est dangereuse notamment sur le plan concurrentiel. Elle va permettre à ceux qui ne baissent pas la garde de capter de nouveaux clients et de les fidéliser. Qui n’avance pas recule !

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