Comme un retour à la normale

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Pauline De Waele, rédactrice en chef de La Revue des Comptoirs, réagit à l’actualité des CHR.

Pauline de Waele
Pauline de Waele © Au Cœur des Villes

La profession reprend des couleurs. Après une chute d’activité cet été en raison notamment de l’instauration du passe sanitaire, ce dernier semble être désormais bien adopté aussi bien par les professionnels que les clients. La fréquentation est donc de nouveau au rendez-vous, une nouvelle bienvenue alors que le dispositif du fonds de solidarité prend fin au 1er octobre.

Cette décision de la part du Gouvernement – qui, reconnaissons-le, n’a pas hésité à mettre la main à la poche pour soutenir l’économie française en pleine tempête de la Covid – signe un retour à la normale et laisse présager une activité qui va retrouver son niveau d’avant-crise… enfin ! Pour profiter pleinement de cette reprise, le secteur va néanmoins devoir faire des efforts. Les recrutements sont à la peine, la crise de la Covid a servi de détonateur.

Les CHR ont le niveau de salaire moyen le plus bas de France, et cette donne ne passe plus ! L’urgence est à la remise en question et aux négociations pour rendre le secteur plus attractif. Cette problématique ne concerne pas que le salaire, mais également la réorganisation du temps de travail. Les modèles jusque-là en vigueur ne sont plus en phase avec les attentes des jeunes générations.

Or la qualité de vie au travail est un véritable atout pour le chef d’entreprise pour réduire l’absentéisme de son personnel, le fidéliser, ou encore améliorer les performances et l’engagement. Un salarié heureux, c’est aussi un patron heureux !

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