Le marché des glaces et sorbets n’a pas fondu

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Les glaces et sorbets rencontrent un beau succès qui ne s’est pas démenti durant le confinement. Une fois de plus, la grande distribution profite de ces produits que les restaurateurs ont tendance à négliger.

Glaces Sorbets
En 2019, 159 000 tonnes de glaces et de sorbets ont ainsi été commercialisées. (Image d'illustration)

Le marché des glaces et sorbets reste très dynamique. En 2019, 159 000 tonnes ont ainsi été commercialisées, ce qui représente un bon cru pour les glaciers, après une année 2018 florissante où le marché a connu une augmentation en valeur de 8,4 % et de 6,3 % en volume. Le coronavirus ne semble guère avoir affecté les ventes, car même si les marchés de la restauration et de l’impulsion ont été mis entre parenthèses, les achats domestiques ont, semble-t-il, largement compensé cette chute. À la mi-avril, l’association Les Entreprises de glaces, qui regroupe 8 industriels français du secteur (10 usines), annonçait une hausse des ventes en valeur de 4,6 % depuis le début de l’année. Durant le confinement, les fabricants ont ainsi noté une évolution significative des achats en grande distribution, avec une augmentation de 20,6 % en volume sur les barres, 6,4 % pour les miniformats (cônes et bâtonnets) et 5,4 % pour les minipots. « Les glaces détente sont à l’honneur depuis le début de la crise », assure ainsi un communiqué de l’association.


UNE RÉPONSE À LA VAE

Naturellement, les glaces et sorbets peuvent constituer actuellement une réponse aux restaurants et même aux bars en matière de vente à emporter, à consommer dans la rue. Cela nécessite tout de même qu’on imagine autour de ces produits une mise en œuvre originale et adaptée. En la matière, le minipot permet de proposer une consommation nomade et sécurisée. Plus généralement, et à long terme les restaurateurs seraient avisés de revenir davantage sur ces produits qui amènent une valeur ajoutée appréciable. Ils ont trop abandonné ce marché à la grande distribution, faute de tarifs adaptés, mais aussi faute de créativité. Les industriels font en effet observer, « qu’avec 13,8 % du CA réalisé grâce aux nouveautés ces 5 dernières années, l’innovation est le booster de notre catégorie. À travers nos collections saisonnières, nous proposons de nouvelles expériences de dégustation axées sur le plaisir, le driver principal du marché ». Leur association annonce ainsi une cinquantaine de nouveautés pour cette année. Les restaurants doivent se saisir de cette occasion de rebond.

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