Deux parlementaires doivent plancher sur la précarité des extras

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Depuis plusieurs mois, deux députés de la majorité plaident pour une reconnaissance du statut des extras de l’hôtellerie, de la restauration et de l’événementiel. Le Premier ministre Jean Castex vient de les charger d’une mission : trouver des solutions pérennes face à leur précarisation liée à la Covid-19.

Chaque année, quelque deux millions de personnes réalisent des extras dans l’hôtellerie, la restauration ou l’événementiel. Dans des secteurs quasiment à l’arrêt depuis un an, ces serveurs, cuisiniers ou traiteurs n’ont plus de travail et se retrouvent dans des situations particulièrement difficiles.

Une proposition de loi pour les extras

Après avoir déposé une proposition de loi pour la reconnaissance du travail des extras de l’hôtellerie, de la restauration et de l’événementiel en novembre dernier, le député du Val-de-Marne Jean-François Mbaye (LREM) et le sénateur des Hauts-de-Seine Xavier Iacovelli (LREM) viennent d’être missionnés par le Premier ministre, Jean Castex pour trouver « des solutions pérennes visant à sécuriser les carrières dans les milieux professionnels ayant recours régulièrement aux contrats à durée déterminée d’usage ».


Les parlementaires ont prévu d’auditionner, dans les prochaines semaines, les professionnels, usagers et administrations concernés pour proposer de nouvelles formes de gestions des ressources humaines qui garantiraient toujours la flexibilité nécessaire à ce type d’activité.

En outre, fin novembre 2020, la ministre du Travail Élisabeth Borne a annoncé que les travailleurs précaires (saisonniers, extras, intérimaires, etc.) qui alternaient des périodes d’emploi et de chômage en 2019 et qui n’ont pas retrouvé le même niveau d’activité en 2020 en raison de la crise sanitaire, peuvent bénéficier d’une aide exceptionnelle de 900 €. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au mois de mai 2021.

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