Entre 200.000 et 300.000 postes non pourvus en CHR

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Au micro de FranceInfo, Jean Terlon alerte. Le vice-président de l’Umih craint une « pénurie historique » de personnel d’été car aujourd’hui, entre 200.000 et 300.000 postes sont non-pourvus en hôtellerie-restauration.

Les réorientations professionnelles ayant eu lieu pendant la pandémie continuent d'impacter fortement le secteur. Image d'illustration.
Les réorientations professionnelles ayant eu lieu pendant la pandémie continuent d'impacter fortement le secteur. Image d'illustration.

La pénurie de main d’oeuvre ne va pas en s’arrangeant dans l’hôtellerie restauration. Sur FranceInfo, Jean Terlon, le vice-président de l’Umih, estime « entre 200.000 et 300.000 » les offres d’emploi non-pourvues. Il craint même une « pénurie historique » de personnel pendant l’été, majoritairement due aux réorientations professionnelles ayant eu lieu pendant la pandémie.

Jean Terlon va plus loin dans le détail et confie à nos confrères de FranceInfo qu’en Vendée, il manque « 1.200 cuisiniers et 2.300 serveurs ». D’après ses informations, un étoilé dans la Marne n’a pas pu rouvrir « car il manque de personnel ».

Mais selon le vice-président de l’Umih, cette pénurie peut être bénéfique pour les travailleurs : « Aujourd’hui, il faut en profiter, il y a une offre pléthorique de travail, le personnel peut choisir l’établissement qui lui convient le mieux pour jongler entre sa vie privée et sa vie professionnelle. On n’a jamais eu autant de choix donc il faut en profiter, c’est un métier quand même passionnant. »

Pour expliquer cette pénurie de main d’oeuvre, Jean Terlon parle des « trois p » : « les passionnés, les pourquoi pas et les par défaut. » D’après lui, aujourd’hui, seuls restent les passionnés. Les restaurateurs doivent donc faire un effort pour convaincre les « pourquoi pas » que la restauration « est un métier formidable », comme l’explique Jean Terlon.

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