L’IFPP d’Aurillac se modernise

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L’institut de formation professionnelle et permanente (IFPP), situé dans la préfecture du Cantal, passe à l’ère du numérique et modernise ses outils. Le pôle alimentaire, qui nécessite un sérieux lifting, va être remis à neuf. 3,2 millions d’euros vont être investis.

De nouveaux laboratoires, des cuisines ouvertes et aussi des tableaux numériques… L’IFPP d’Aurillac s’apprête à connaître un boule- versement. Les installations de son pôle alimentaire datent des années 1970 et pas moins de 3,2 millions d’euros vont être injectés pour repenser entièrement cet espace. Seulement voilà, si les pouvoirs publics ne se sont pas montrés avares en subventions (2,6 millions d’euros ont d’ores et déjà été accor- dés par la région Auvergne-Rhône-Alpes), Thierry Perbet, président de l’IFPP, a encore besoin de 350000 euros pour mener à bien ce projet. Il en appelle au mécénat d’entreprise, à travers la taxe dédiée à la formation professionnelle, mais aussi aux dons financiers ou matériels. L’enjeu est de taille : le Cantal est confronté, comme de nombreux départements, à des difficultés de recrutement dans les métiers du CHR avec 80 postes en alternance non pourvus en fin d’année dernière. En parallèle, la réforme de l’apprentissage impose à l’IFPP de gagner en attractivité dans un contexte d’ouverture à la concurrence de la formation professionnelle.

« Solidarité auvergnate »

Le pôle alimentaire comprend la boulangerie, la pâtisserie et, bien sûr, la cuisine. Les nouveaux laboratoires seront configurés en « bulles » avec 199 m2 et 16 postes de travail pour l’atelier boucherie, 163 m2 et 18 postes pour la pâtisserie, et 215 m2 et 16 postes pour la cuisine. « La taxe d’apprentissage représente 25 % de notre budget annuel de fonctionnement, soit 500000 euros. Une vingtaine d’établissements parisiens y contribue et nous souhaitons qu’ils soient davantage, alors nous faisons appel à la solidarité auvergnate », sourit Thierry Perbet. Après une période difficile, le président de l’IFPP et son équipe sont parvenus à redresser les comptes de cet institut qui propose des formations du CAP au BTS. Le centre de formation cantalien veut poursuivre sa bonne dynamique : en trois ans, le nombre d’élèves a augmenté de 21 % pour atteindre 350 apprenants.

Thierry Perbet, président de l’IFPP d’Aurillac

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