Thierry Marx : « Transmettre la passion plutôt que mettre des gens en conformité » 

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Le nouveau président de l’Umih était présent ce 8 novembre au salon EquipHotel, à Porte de Versailles (Paris, 15e), dans le cadre d’une conférence autour de l’attractivité des métiers du CHR. Sa première prise de parole depuis son élection à la tête de l’organisation patronale.

Thierry Marx
Guillaume Kasbarian, Didier Chenet et Thierry Marx. Crédits : Jeremy Denoyer

C’est aux côtés de Guillaume Kasbarian, député d’Eure-et-Loire et président de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, et de Didier Chenet, président du GNI, que Thierry Marx a honoré son nouveau costume de président de l’Umih.

En présence également du président de la CCI Ile-de-France, Dominique Restino, le parlementaire et les deux représentants d’organisations patronales de restaurateurs étaient invités à échanger sur l’avenir du secteur : « Comment faire de l’engagement envers les salariés, les clients, le développement durable, un argument pour dynamiser les CHR et les rendre de nouveau attractifs, notamment auprès des jeunes ».

Les problématiques environnementales ont toujours été des enjeux pour le chef du Mandarin oriental, précisant que ce sujet avait été abordé durant sa « campagne » pour la présidence de l’Umih. Mais c’est rapidement autour des questions de la formation et de l’apprentissage que le débat s’est orienté.

Favoriser les projets

« Dans les écoles que nous avons créées il y a une dizaine d’années, où nous accueillons souvent des élèves éloignés de l’emploi, nous proposons de voir ce qu’est le métier de l’hôtellerie-restauration, avec un cadre. Mais je suis convaincu que dans ces cas-là, on aspire à plus qu’un emploi : on a envie avant tout d’un projet », a expliqué Thierry Marx.

Le président de la CCI Ile-de-France a abondé également dans le sens du chef doublement étoilé. « Il faut recruter autrement. Je considère que l’apprentissage est une voie royale, nous devons pouvoir faire de l’apprentissage dans les grandes écoles », considère , Dominique Restino.

Pour Thierry Marx, la formation en alternance devait être « mieux vécue » pour les apprenants : « il faut très vite faire découvrir la relation avec l’entreprise, pour que l’alternant soit en contact avec le métier (…) il faut essayer de transmettre la passion plutôt que mettre des gens en conformité ».

À l’approche des JO 2024 à Paris, le président de l’Umih appelle à l’avènement d’un « management plus inclusif » dans le monde de la restauration, précisant que « le sport, l’artisanat et la restauration étaient les trois grands secteurs de l’inclusion ».

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