Bouillon Chartier restreint ses marges et défie l’inflation

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Les restaurants Bouillons Chartier continuent de proposer des prix imbattables en réduisant leurs marges. Un choix qui n’entache pas la qualité des menus proposés.

Le bouillon Chartier de Montparnasse.
Chez Bouillon Chartier, les prix n'augmentent pas. Crédit: DR.

Depuis 120 ans les restaurants Bouillons Chartier parviennent à perpétuer la volonté première de ses fondateurs, les frères Chartier : « Offrir un repas digne de ce nom à un prix modeste, et respecter la clientèle pour gagner sa fidélité. »

Aujourd’hui, si l’inflation semble épargner aucun produit, les Bouillons Chartier continuent de mettre à l’honneur la cuisine traditionnelle française et réussissent, et ce contre vents et marées, à conserver des prix défiants toute concurrence. Ainsi, le mythique oeuf mayo de la maison n’a pas pris un centime et reste plafonné au prix dérisoire de 2 €. De plus, Bouillon Chartier propose toujours une soupe à 1 € et un menu entrée/plat/dessert au prix imbattable de 16 €. « Il y a une hausse derrière tous les produits. On arrive à garder de tels prix car on a décidé de réduire nos marges. » affirme Christophe Joulie, P-DG du groupe Bouillon Chartier.

La qualité reste au rendez-vous 

Si à eux trois les bouillons Chartier tournent à 3.000 couverts/jour, ni le flux, ni les prix ne parviennent à entacher la qualité des produits proposés. En effet, à ce sujet, Christophe Joulie est sans appel : « Rien n’a changé. J’ai les mêmes producteurs, les mêmes fournisseurs. J’ai même fait évoluer la qualité car aujourd’hui on prépare tout sur place ».

Pour pouvoir continuer de proposer des plats intéressants d’un point de vue économique et gustatif, il faut, selon Christophe Joulie « se creuser la tête ». « Il y a un vrai travail de sourcing. C’est aussi proposer des recettes de grand-mère peu onéreuses comme des pruneaux au vin, de la compote ou encore une crème caramel ». Cependant, si les prix continuent de flamber, le P-DG du groupe Chartier ne sait pas s’il pourra continuer de « manger ses marges ».

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