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Esprit gourmand, classiques revisités

  • Temps de lecture : 2 min

Au sein de l’Esprit gourmand, le chef Jean-François Birebent combine plats traditionnels et mélange des genres, en s’inspirant des cuisines du monde. Celui qui privilégie les produits locaux cherche avant tout à présenter des mets gourmands et goûteux.

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Esprit gourmand. Crédits : Aurélien Peyramaure / Au Cœur du CHR.

À travers l’Esprit gourmand, le chef Jean-François Birebent veut « faire partager [s]on expérience et [s]on approche de la cuisine : gourmande, qualitative, sans prétention ». « Je ne cherche pas à être gastronomique, mais à ce que ce soit joli et goûtu », souligne-t-il. Jean-François Birebent cherche également le mélange des genres, en s’inspirant du côté des cuisines orientales, asiatiques et européennes. L’idée est ainsi de « faire redécouvrir des classiques sous un autre aspect, une autre saveur ».

Le chef privilégie par ailleurs le local, notamment avec les légumes et les oeufs, tandis que le bio n’est pas une priorité. « Selon moi, le bio dans la Beauce est un peu dénué de sens », se justifie-t-il, faisant référence à l’agriculture intensive dirigée dans cette région. « Je fais très attention à l’environnement », ajoute-t-il, précisant par exemple revaloriser ses déchets et diriger ses eaux de lavage vers les jardins.

En plus de la carte, les clients peuvent retrouver un menu du jour évoluant quotidiennement ou tous les deux jours. En outre, parmi un public très hétéroclite composé aussi bien d’étudiants que de touristes, « les habitués réguliers représentent 45 à 50% de la clientèle » de l’Esprit gourmand.

Cependant, depuis 2021, la rue dans laquelle se situe l’établissement est coupée à la circulation par arrêté municipal pour cause de péril imminent d’un immeuble. Résultat : « La semaine il n’y a plus personne », se désole le chef. Il se dit écoeuré de la situation qui semble ne jamais se terminer et à cause de laquelle son restaurant « ne vaut plus rien ». Néanmoins, « j’aime mon métier, il n’y a que cela qui me raccroche ». En parallèle, le chef et son épouse réfléchissent à un projet de table d’hôtes dans le corps de ferme qu’ils possèdent dans le Perche.

Carte sur table

Ouverture

Du mercredi au samedi, de 12h à 14h et de 19h à 22h, et le dimanche de 12h à 14h

Effectif

4, dont 3 en cuisine

Places assises

60 (salle), 20 (terrasse)

Ticket moyen

45-50€, boissons comprises

Menu du jour (entrée plat-dessert)

27€

Premier prix d'une bouteille de vin

21€

Premier prix d'un verre de vin

5€

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À la tête

Jean-François Birebent

Avec sa grand-mère maternelle restauratrice et son grand-père paternel arboriculteur et boucher, Jean-François Birebent a été familier très tôt des métiers de bouche. « Dans la famille, nous avons toujours été des gourmands et des gourmets », affirme le chef. Celui-ci, Tourangeaux par sa mère et de la région de Saint-Jean-Piedde- Port (64) par son père, a débuté par la pâtisserie avant de se diriger vers la cuisine. Il a notamment travaillé dans un Relais & Châteaux, puis au Château de Grand’Maisons dans les Yvelines, avant de devenir consultant pour une marque de desserts dans la conception de recettes sans lactose ni gluten. Ayant « envie de revenir à [s]es origines que sont le contact client et le vrai produit », Jean-François Birebent a choisi de retourner dans l’événementiel, avant de racheter, en 2018, l’Esprit gourmand.