L’absence de la clientèle chinoise impacte le tourisme français
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En limitant son nombre de vols vers la Chine, la compagnie aérienne Air France crée un manque à gagner dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration.
Si avant la pandémie de Covid-19, les touristes chinois représentaient seulement 3% des visites annuelles en France, les dépenses effectuées par ces derniers atteignaient 7.5%, soit 3.5 milliards d’euros. Aujourd’hui, bien que 91% du trafic aérien total ait repris, seulement 10% des touristes de la terre du milieu sont de retour dans l’hexagone. Un manque à gagner pour de nombreux secteurs et notamment celui de l’hôtellerie de luxe et de la gastronomie. Dernièrement, le journal Les Echos a révélé un courrier rédigé par plusieurs dirigeants dont celui d’Accor, du Club Med ou encore des Galeries Lafayette. Ce dernier, destiné au Président de la République, alarme sur la situation économique du pays déjà mis à mal par la pandémie et l’inflation. D’autres, comme Philippe Villin, homme d’affaires et propriétaire exploitant du groupe hôtelier Libertel, dénoncent une politique jugée « protectionniste ».
Une chute des vols en partance de la France vers la Chine
Avant la pandémie, Air France réalisait 32 vols hebdomadaires en partance de la France vers la Chine. Aujourd’hui, il n’y en a plus que trois par semaine. En effet, le Covid et la guerre en Ukraine ont eu un impact non négligeable sur la totalité du trafic aérien européen. De ce fait, aujourd’hui, toutes les compagnies aériennes françaises, dont Air France, doivent contourner la Russie.De plus, Air France, en plus d’avoir rallongé de deux ou trois heures ses vols en partance vers la Chine a limité ses liaisons hebdomadaires. Néanmoins, cette limitation des vols fait tout de même une heureuse : la compagnie aérienne elle-même qui peut spéculer sur les prix à l’envi.
