Le logement en période estivale : principal frein au recrutement des saisonniers 

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Lors de la table ronde organisée par l’Assemblée Générale du GHR Grand-Ouest le 22 mai dernier à Nantes, restaurateurs et élus ont soulevé les difficultés des saisonniers à se loger en période estivale.

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La difficulté de recruter des saisonniers en période estivale. Crédits : Pixabay

Les problématiques liées au recrutement et au manque d’attractivité dans le secteur de l’hôtellerie-restauration ne sont pas nouvelles. C’est pourquoi, le 22 mai à Nantes, lors de la table ronde organisée par l’Assemblée générale du GNI Grand Ouest, devenu le GHR Grand Ouest, restaurateurs et élus se sont réunis pour réfléchir aux solutions à mettre en place afin de répondre au mieux aux attentes des employeurs et des saisonniers. Ainsi, la difficulté pour les saisonniers de se loger et celle des employeurs à recruter ont longuement été abordées.

Présent ce jour-là, Franck Louvrier, maire de la Baule et président du comité régional de tourisme, a présenté le dispositif « J’héberge un saisonnier », mis en place par sa ville l’an dernier avec le soutien de l’Association Presqu’ile habitat jeune (APHJ). L’idée est de mettre en relation un employeur et un hébergeur particulier pour proposer une chambre ou un studio avec un prix abordable (entre 250 et 350 €). L’an passé, ce sont 30 logements qui ont ainsi pu être proposés aux saisonniers. Fort de son succès, l’opération sera réitérée cette année. Enfin, dans certaines régions comme l’Auvergne-Rhone-Alpes, où le coût de la vie reste l’un des plus élevés de France, la moitié des propositions d’emplois saisonniers s’accompagnent d’une offre de logement.

Pour l’heure, la question du logis en période estivale reste l’un des freins majeur à la difficulté de recrutement des saisonniers dans le secteur de l’hôtellerie-restauration.

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