Les CHR boostent la valeur de l’immobilier 

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Une enquête menée par Seloger révèle que la valeurs des biens immobiliers ne fait qu’augmenter lorsqu’ils se situent à proximité des CHR.

Centre ville.
Le prix de l'immobilier augmente avec la proximité des CHR. Crédit : DR.

L’enquête menée par Seloger révèle que66 % des Français affirment prêter attention aux possibles nuisances sonores au moment de prospecter pour l’achat ou la location d’un bien. De plus, 26% des interrogés jugent la présence d’un café ou d’un restaurant comme rédhibitoire. En revanche, du côté des prix de l’immobilier, la présence des CHR ne fait que stimuler la valeur des biens.

À ce sujet, Alexandre Verlhiac, économiste chez Seloger explique : « les bars ou restaurants avec terrasse sont situés dans l’hyper-centre des villes moyennes et sont synonymes de vie de quartier dans les plus grandes villes, ce qui implique souvent une valorisation immobilière plus forte, surpassant les désagréments des terrasses. » De ce fait, dans les grandes villes, les logements situés à 50 mètres d’un bar ou d’un restaurant se vendent environ 2,3% plus chers qu’un bien situé plus loin. Dans les villes de taille moyenne, ce chiffre augmente et passe à 3,5%.

Les CHR soumis à la loi

Bien que les CHR animent les centres villes offrant ainsi aux habitants une vie de quartier intéressante, les nuisances sonores produites par ces derniers sont formellement encadrées par la loi. Ainsi, le Code de la santé public fixe des limites de bruits en fonction de l’heure et des zones d’habitation. En soirée par exemple (de 22h à 7h), le niveau sonore ne doit pas dépasser 3 décibels. De plus, les CHR ont l’obligation de prévoir l’évacuation d’air des cuisines à au moins 8 mètres d’une fenêtre.

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