Les Têtes d’ail : cuisine méditerranéenne

Surnommé Les Têtes d’ail, l’établissement tient tout d’abord son patronyme de la plante potagère indissociable de la cuisine toulonnaise, mais pas seulement. « En provençal «têtes d’aï» signifie également «têtes d’ânes». Nous avons alors voulu faire preuve d’autodérision et attribuer ce nom qui se retient facilement à notre restaurant », explique Julien Paul, propriétaire associé. Après une quinzaine d’années d’expérience en restauration, lui et son ami Bruno Bertrand recherchent un lieu pour implanter leur activité. « Nous voulions un endroit qui permettait de créer du lien et de participer au développement du tissu social et économique local », témoigne Julien Paul.

Installé dans cet établissement depuis près de 15 ans, celui-ci détaille en quoi consiste le concept des Têtes d’ail : « Ce qui définit notre travail et qui est le plus important pour nous, c’est le locavorisme. » Au fil des saisons, son associé Bruno Bertrand livre ses productions maraîchères cultivées à moins de 20 km de là, dans la ville de Solliès-Pont. En été, au moins 80 % des fruits et légumes servis au restaurant proviennent de son exploitation. Pour le reste de l’année et des autres denrées alimentaires, Julien Paul met un point d’honneur à se fournir en direct ou avec le moins d’intermédiaires possible. « Nous voulons permettre aux vrais acteurs d’avoir une rémunération à la hauteur de leur travail », affirme-t-il.

Avec un maximum de produits bio, la carte se renouvelle toutes les trois semaines et propose des tarifs « accessibles au plus grand nombre ». L’offre, 100 % faite maison, décline les plats en version végétarienne ou végétalienne. Une cuisine traditionnelle à l’huile d’olive qui s’inspire des plats provençaux. « Pour nous, le meilleur compliment qu’un client puisse nous faire c’est qu’il a retrouvé ici les saveurs de son enfance », commente le restaurateur. Des assiettes qui sentent bon le soleil et qui s’accompagnent d’une carte des vins essentiellement composée de côtes-de-Provence.