Yoshitaka Takayanagi, Cécile Rivoire… Les repères de la semaine
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Yoshitaka Takayanagi, Cécile Rivoire… Retrouvez les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.

En hausse
Yoshitaka Takayanagi est le nouveau chef de Granite* (Paris 1er). Dans cette adresse gastronomique du groupe Éclore, le chef succède à Tom Meyer et impose une cuisine épurée, ancrée dans la modernité française, avec des accents délicats empruntés au Japon. On y retrouve notamment un tsukuné de volaille de Bresse etfoie gras ou du canard Challandais. Formé dans des maisons prestigieuses telles que Le Meurice (Paris 1er), L’Agapé (Paris 17e) ou encore chez Nicolas Le Bec, à Lyon (Rhône), Yoshitaka Takayanagi officiait précédemment à La Scène Thélème* (Paris 17e) et est à l’origine de l’enseigne Omurice (Paris 2e), spécialisée dans l’omelette japonaise au riz.
Cécile Rivoire rejoint Columbus Café en tant que directrice des opérations. Forte de 30 ans d’expérience dans l’animation, le développement et la gestion de réseaux, elle entend capitaliser sur ses compétences en développement commercial pour soutenir la croissance de Columbus Café. Cécile Rivoire a notamment travaillé au sein des groupes Zannier, PMU et McDonald’s. Par ailleurs, elle a dirigé des réseaux de boulangeries et de pharmacies, contribuant ainsi à leur transformation digitale et à leur expansion. « Motivée par l’innovation et la croissance, je compte bien participer au renforcement de la présence de Columbus Café, en France et à l’international », a déclaré l’intéressée.
Le groupe MOB Hôtels, fondé par Cyril Aouizerate, a obtenu la certification BCorp. Cette distinction valorise les entreprises qui ont un impact positif sur l’environnement et la société. En effet, depuis 2017, MOB Hôtels se distingue autant par son modèle écoresponsable que par son engagement social. Dans son développement, le groupe hôtelier (présent à Saint-Ouen, à Lyon et à Cannes) soutient les initiatives locales et favorise les producteurs régionaux. De plus, MOB Hôtels adopte des pratiques écoresponsables pour réduire son empreinte écologique (gestion de l’énergie, matériaux durables…), et mise sur la formation et le bien-être de ses équipes.
En baisse
Les Maisons de spiritueux sont dans la tourmente. Selon une enquête réalisée par la Fédération française des spiritueux (FFS) et la CPME en ce début 2025, ces entreprises connaissent une véritable dégradation économique. Pour Guillaume Girard-Reydet, président de la FFS, l’heure est grave : « Après une année 2024 difficile sur le marché intérieur, comme à l’export, la période de négociations commerciales sera déterminante pour éviter la fermeture des entreprises les plus fragilisées par les crises successives. » Le baromètre FFS/ CPME révèle que 97 % des maisons de spiritueux constatent que les distributeurs ne prennent pas en compte (ou peu) les hausses de coûts de production.
Dans la presse
Cet ancien resto chinois va devenir une Poste « Vacant depuis 2022, le local commercial, dans lequel était installé le restaurant Ming Yeung depuis plus de 30 ans, va être investi par une agence postale. » C’est l’information révélée par Le Parisien, ce 27 février. L’ancien restaurant chinois de Villepreux (Yvelines) sera ainsi remplacé par un bureau de La Poste. Pourtant, la mairie avait émis son intention première d’y implanter « un commerce de bouche ou de la restauration qualitative » pour « participer à l’attractivité du centre-ville ». Mais « la non-viabilité des différentes pistes préalablement entrevues », ajoute la commune yvelinoise, mènera donc à autre chose. « La Poste a rencontré la municipalité, l’informant d’une recherche active de locaux, afin de garantir sa présence sur la commune », précise Jean-Baptiste Hamonic, le maire (MoDem) de Villepreux, qui a joué l’entremetteur entre le client et le bailleur privé. L’élu estime que cette installation est « une occasion inespérée de renforcer le tissu économique et social du centre-ville ».
Insolite
Elle dérobe le lavabo des toilettes du restaurant Robert Melman, patron de l’établissement Jardim Rodizio Grill, à Altrincham, dans la banlieue de Manchester (Angleterre), a du mal à y croire. « Je n’aurais jamais pensé voir ça un jour », confie l’homme de 72 ans au New York Post. Pourtant, en 25 ans de carrière dans le métier, il n’avait jamais été confronté à un tel vol. Les images de vidéosurveillance de son restaurant montrent une femme entrer dans les toilettes, avec un grand sac vide, puis en ressortir une dizaine de minutes plus tard avec le lavabo à l’intérieur. « Je pense que la cliente est venue un jour, a vérifié puis est revenue un autre jour pour faire le travail, estime Robert Melman. Pour être honnête, je ne sais pas trop quoi penser. C’est très inhabituel. » Estimé à environ 180 €, ce lavabo volé ne devrait pas faire l’objet d’une plainte de la part du restaurateur.