Facturation électronique : les TPE et PME ne sont pas prêtes

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D’ici à quelques mois, la facturation électronique sera une réalité incontournable pour toutes les entreprises. Mais beaucoup de TPE/PME demeurent dans l’expectative selon une étude de Sage, entreprise spécialisée dans les logiciels professionnels.

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Demain, autrement dit en 2026, la facturation électronique sera obligatoire. Or un grand nombre d’entreprises ne sont pas prêtes à ce changement. Notamment les TPE et les PME. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude de Sage. Celle-ci est intitulée Stimuler la croissance, l’IA et la facture électronique au service des PME.

Nombre de petites entreprises sont confrontées à des difficultés comme les relances de paiement, la fraude ou la gestion de leur déclaration fiscale. La facturation électronique est une solution pour contrecarrer ces maux.

Les tendances à connaître

8

PME sur 10 reçoivent des factures frauduleuses et 1 sur 2 admet en avoir déjà payé au moins une. 

61%

des entreprises sont inquiètes quant au développement de l'IA et son impact sur la fraude.

5%

des PME se plaignent d'un manque d'accès au financement, contre 17% pour les multinationales.

L’étude met également en lumière un décalage entre les mesures prises par le gouvernement et les attentes des PME. Notamment sur la trésorerie et la croissance.

Réaliser des économies

Sage appelle à la collaboration entre les pouvoirs publics et les acteurs de la technologie pour soutenir les TPE, PME, et ETI durant leur transition numérique. La facturation électronique permettrait d’économiser jusqu’à 13 500€ pour les PME de l’UE et 5h40 par semaine. Côté productivité, elle permettrait de gagner 2,6% par an et de réduire de 20% les retards de paiement (principal frein de croissance des PME). Le service pour que les entreprises choisissent leur plateforme agréée a ouvert depuis le mois de juin et seulement 3% ont déclaré leur choix à l’administration fiscale…

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