L’Umih et la loi de finance 2025 : « Halte au matraquage fiscal »

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Le syndicat s’insurge tout naturellement contre la décision du Gouvernement d’augmenter les impôts sur les entreprises dans le cadre du projet de loi de finances et du projet de loi de finances sur la sécurité sociale 2025 (PLF et du PLFSS).

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Vent debout. L’Umih ne veut pas de nouvelles hausses d’impôts et autres cotisations. Qui serait pour, du reste ? Il serait plus opportun que l’Etat réduise son train de vie.

Quoi qu’il en soit, le syndicat rappelle que la barque des entrepreneurs du CHR est déjà bien chargée.

Trop de pierres dans le jardin

Hausse du coût de l’embauche d’un apprenti et des charges au niveau du SMIC. Transfert vers les entreprises d’une partie de l’indemnisation des arrêts maladies. Revalorisation des tarifs de la taxe sur la publicité extérieure (TLPE). Adaptation des tarifs d’accise sur l’électricité conduisant à une augmentation des tarifs non réglementés, taxe sur les billets d’avion, etc. Mais aussi le maintien de l’extension de l’usage du titre restaurant à toute l’alimentation. Voire la concurrence déloyale des meublés touristiques pour les hôteliers.

Sans parler de la hausse des prélèvements auprès des ménages. Ces derniers vont devoir arbitrer encore plus dans leurs dépenses, aux dépens, notamment du CHR.

1.748 amendements

Le syndicat rappelle également que le nombre de défaillances d’entreprises dans le secteur hébergement restauration a ainsi progressé de 20% sur les douze derniers mois.

L’UMIH refuse également que nos entreprises soient davantage mises à contribution dans le cadre de l’examen en première lecture du PLF 2025.

Au total, 1.748 amendements ont été déposés dont certains prévoient des augmentations très significatives de taxe de séjour pour les hôteliers.

Vers des fermetures

« Toutes les mesures du PLF et du PLFSS auront pour effet direct ou indirect de réduire notre chiffre d’affaires et nos marges. Elles freineront notre capacité d’investissement. Elles généreront pertes financières et nouvelles fermetures d’entreprises », remarque, non sans un certain désarroi, Thierry Marx, président confédéral de l’Umih.

« Nous demandons instamment au Gouvernement et aux parlementaires de reconsidérer leur décision. Ils doivent engager un dialogue ouvert avec les acteurs économiques afin de trouver des solutions plus équilibrées. Le tout pour assurer la reprise économique et la croissance à long terme de nos entreprises.»

Comme pour les autres organisations, l’Umih sera-t-elle entendue ?

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