Les Meilleurs apprentis de France ont rendez-vous le 20 octobre

Le 20 octobre 2021 se tiendra la finale nationale du concours Un des meilleurs apprentis de France (MAF), catégorie Arts de la table et service. Sur les 3000 inscrits de cette année, neuf jeunes apprentis, dont trois filles et six garçons, vont concourir dans neuf différents ateliers dans l’espoir de devenir les nouveaux lauréats MAF 2021. Alors que le monde de l’hôtellerie-restauration est en proie à une pénurie de main d’œuvre, Jean-François Girardin, président national des Meilleurs ouvriers de France voit en ce concours « une solution au problème de recrutement de ce métier qui n’attire pas toujours la jeunesse ». Il explique que le concours MAF « fait la promotion des métiers des arts de la table ». Selon lui, « c’est un métier dans lequel on peut faire carrière et évoluer énormément en devenant directeur de restauration », par exemple.

Un tremplin pour la jeunesse

Jean-François Girardin estime que le but du concours est également de « montrer qu’il y a de la compétitivité dans ce milieu ». Selon lui, il s’agit d’un « plan d’avenir qui doit attirer des jeunes volontaires ». Et leurs performances pourraient bien leur ouvrir des portes puisque qu’il explique qu’« une fois qu’on est meilleur apprenti de France on est demandé dans le monde entier et envié ». L’occasion pour ces jeunes de « voyager et de découvrir d’autres cultures et d’autres styles de travail ». Cette édition se déroulera, exceptionnellement, au sein de l’hôtel Bristol de Paris : Frédéric Kaiser, directeur de la restauration de l’établissement parisien est le parrain de cette édition. Il a, pour l’occasion, reçu un nouveau trophée, qui sera transmis chaque année aux parrains. Il explique que ses équipes sont « très attachées à la transmission » et qu’il était logique d’œuvrer dans ce sens et d’accompagner les finalistes en les coachant, en les conseillant.

Miser sur la professionnalisation

Les finalistes vont concourir lors de neuf différents ateliers mettant à profit leurs compétences scolaires, mais également professionnelles. Le président général du concours Eric Appenzeller explique que celui-ci « était trop basé sur les connaissances scolaires ». Deux épreuves professionnelles ont donc été ajoutées pour « préparer les jeunes à la vie active ». Eric Apenzeller annonce même l’arrivée d’une troisième épreuve professionnelle l’année prochaine, « une surprise qui fera encore évoluer le concours ». Parmi les différents ateliers de cette finale, on retrouve une épreuve de connaissances des produits, la réalisation d’une décoration florale, ainsi que la mise en place complète d’une table. Les concurrents devront ensuite passer un entretien d’embauche avant de présenter une carte des mets ; l’épreuve conférant le plus de points à la note finale. Par ailleurs, une épreuve de reconnaissance de fromages, servis ensuite au guéridon, attend les apprentis. Enfin, les finalistes devront s’atteler à l’ouverture et au service d’un vin blanc AOP Quincy, puis à la création, au shaker, d’un cocktail. Le concours s’achèvera autour du flambage d’un fruit.