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Le Bistrot Logique : bistronomie de terroirs

  • Temps de lecture : 2 min

Le Bistrot Logique, situé sur l’avenue Carnot est un restaurant bistronomique à l’allure d’une brasserie. Les gérants ont à cœur de satisfaire la clientèle locale depuis sept ans.

Le Bistrot Logique est quelque peu excentré de la ville de Saint-Germain-en-Laye. Crédits : Andréa Deconche.
Le Bistrot Logique est quelque peu excentré de la ville de Saint-Germain-en-Laye. Crédits : Andréa Deconche.

«Ici, il n’y a rien d’industriel et de précuit, la cuisine fonctionne comme dans un établissement gastronomique», affirme Mathilde Sartor, cogérante de l’établissement. Le Bistrot Logique s’aligne sur les codes de la bistronomie, en proposant une cuisine minute et faite maison. L’esprit brasserie se retrouve en salle, à travers l’ancien mobilier de bois, les ardoises et le carrelage aux couleurs rétro. Les crochets de boucher au-dessus du bar et les faïences blanches ont été sauvegardés et datent du Bistrot du boucher, qui se trouvait ici autrefois. Excentré de la ville, l’établissement a dû s’accommoder à cette situation géographique. Il a su s’imposer et obtenir la reconnaissance de la clientèle saint-germanoise, très exigeante.

« Dès le départ, on souhaitait que les gens s’approprient l’établissement. Cette localisation un peu cachée constitue aussi notre force »,note Michaël Guindon, à la tête de l’établissement. Très à l’écoute, le couple et leur chef ont procédé à de nombreux ajustements de leurs offres.« Je suis très créatif et je voudrais que la carte soit encore plus gastronomique. Mais, malheureusement et d’autant plus ici à Saint-Germain-en-Laye, l’adaptation aux demandes et aux envies du client est primordiale »,témoigne Jimmy Monteiro, chef de cuisine. Mathilde Sartor et lui étaient collègues à l’Espante, au Vésinet (Yvelines).

Le plat de gambas sauce curry fait partie du fond de carte en place depuis le début. L’andouillette lyonnaise « Bobosse », la côte de bœuf maturée et le tataki de thon sont aussi des spécialités que la maison maintient à la carte.« Je mets un point d’honneur au sourcing des produits. Je travaille avec un boucher de Lille qui possède une gamme prestige qui nous vaut une bonne réputation », tient à préciser Michaël Guindon.

Carte sur table

Chiffre d'affaires

350 000 €

Nombre de couverts/jour

45 (semaine), 70 (week-end)

Places assises

40

Effectif

5

Ouverture

du mardi au samedi : 12 h-14 h -19 h 30-21 h (22 h le week-end)

Ticket moyen

32 € (midi), 45 € (soir)

Formule du midi (plat + dessert, hors week-end)

21 €

Menus (entrée-plat-dessert)

39 €

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Mathilde Sartor et Michaël Guindon ont ouvert leur restaurant il y a sept ans. Crédits : Andréa Deconche.
À la tête

Mathilde Sartor et Michaël Guindon

En couple, Mathilde Sartor et Michaël Guindon ont ouvert leur restaurant il y a sept ans. « Je me suis lancée en restauration pour gagner ma vie. J’ai adoré ce métier et je suis montée rapidement en poste. J’ai d’abord travaillé au Bellini au Vésinet, puis au Bel ami, un restaurant de viandes, avant de rejoindre l’Atelier de Joël Robuchon », détaille Mathilde Sartor, évoluant de serveuse à chef de rang et de chef de rang à directrice de salle à l’Espante, un hôtel-restaurant une toque au Gault et Millau. Michaël Guindon a, lui, travaillé dans l’événementiel, puis dans l’entreprise familiale de prêt-à-porter de luxe. Il fait une reconversion adulte et obtient un CAP cuisine. « Je voulais me constituer un bagage technique afin de pouvoir être légitime auprès de nos futurs employés », explique-t-il.