Vœux de Jean-Pierre Bonicel, président de l’Association des Lozériens de Paris

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Chers amis Lozériens, chers amicalistes,

Je tiens à vous souhaiter une très bonne année 2019 pour vous, vos familles et vos proches, avec, en tout premier lieu une bonne santé. J’évoquerai deux points singuliers qui doivent attirer notre attention, tous deux reposant sur l’économie et sur notre société de consommation. Commençons par la dette publique de la France qui, au sens de Maastricht, a augmenté de 5,2 milliards d’euros au deuxième trimestre 2018 pour s’inscrire à 2299,8 milliards d’euros. Elle reste toujours sous le seuil symbolique de 100 % mais atteint désormais 99 % de notre PIB. La France doit emprunter pour pouvoir rembourser cette dette. Actuellement les taux d’intérêt sont très bas, donc cette dette passe un peu inaperçue, mais que se passera-t-il le jour où les taux remonteront? Alors, de gré ou de force, il faudra « se serrer la ceinture ». Pour améliorer cette situation il n’y a qu’une solution : augmenter nos exportations et réduire nos importations. Après avoir délaissé certains pans de l’industrie pendant plus de quarante ans, après que certains soi-disant grands dirigeants ont fait, de façon irresponsable, la promotion du « fabless », il devient indispensable et urgent d’inverser la vapeur et cela, quelle que soit la couleur de nos gilets. Mon deuxième point est en relation avec le plaidoyer du pape contre un consumérisme vide de sens : le pape François, chef de 1,3 milliard de catholiques dans le monde, a appelé dans la soirée du lundi 24 décembre 2018 les fidèles à laisser de côté leur « voracité » consumériste pour réfléchir au sens spirituel de leur vie et au partage avec les plus humbles, dans son homélie de la nuit de Noël. Si nous analysons un instant ce qui se passe autour de nous, dans nos familles, chez nos amis, nos voisins… comment pourrions-nous ne pas être d’accord? C’est bien dans l’union et non dans la division que nous pourrons relever ces défis. Le matérialisme fait parfois (ou souvent) germer l’impression d’une puissance invincible et pousse naturellement à l’individualisme. Que l’esprit de nos amicales, associations, fédérations, ligue nous aide à échapper à cet individualisme et renforce l’union dont nous avons tant besoin. Notre nuit Averne 2018 a, je pense, été une belle démonstration d’union auvergnate. Alors continuons sur cette lancée. C’est bien là tout le souhait que je formule pour cette nouvelle année. Je vous invite à réfléchir afin d’identifier les orientations et actions que nous pourrons pousser et, si possible, mettre en œuvre tout au long de 2019.

Buono anado a toutos et toutès

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