Paris : les « dark stores » menacés de lourdes astreintes

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Les premières astreintes à l’égard des dark kitchen devraient tomber début juillet. Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la mairie de Paris, annonce qu’elles pourraient évoluer de 500 euros à 25.000 euros par jour au maximum et par entrepôt.

La municipalité resserre l'étau autour des cuisines fantômes.
Les municipalités resserrent l'étau autour des cuisines fantômes. Crédits : Au Coeur du CHR.

Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la mairie de Paris, a annoncé le 16 juin que la municipalité avait l’intention d’adresser d’ici au début juillet les « premières astreintes » à l’égard des dark stores ne respectant pas les règles d’urbanisme. La municipalité resserre l’étau autour des cuisines fantômes, ces entreprises de livraison de courses à domicile dont les entrepôts se multiplient dans les villes et notamment à Paris. « C’est à la main de la Ville et nous allons taper vite et fort », a précisé Emmanuel Grégoire à l’occasion de la présentation de la stratégie logistique urbaine de la ville.

Avec des astreintes de 500 € par jour et de 25 000 € au maximum par entrepôt, la municipalité souhaite « prendre à la gorge » les dark stores , lesquels seraient « pour beaucoup dans une illégalité totale ». En effet, ils sont considérés par la mairie comme des entrepôts, tandis que leurs emplacements sont souvent destinés à accueillir des locaux commerciaux. D’après le premier adjoint, Paris dénombrerait une centaine de ces magasins. En mars dernier, la municipalité avait déjà donné un tour de vis en enjoignant les marques de fermer 45 entrepôts « créés illégalement ». Certains acteurs avaient obéi en fermant une dizaine de ces magasins. Mais d’autres n’avaient pas suivi, motivés selon Emmanuel Grégoire par l’engorgement judiciaire augmentant la durée de traitement des dossiers, et créant ainsi un « sentiment d’impunité ».

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