Clap de fin pour les terrasses chauffées

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Le compte à rebours est lancé pour les terrasses chauffées qui seront interdites dès 2021, selon les souhaits du Conseil de défense écologique et la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Déjà réclamée par les écologistes, cette annonce ajoute néanmoins des interrogations sur l’avenir des CHR, tout en faisant réagir le GNI.

Début janvier, la ville de Rennes détonnait dans le paysage des CHR français en interdisant les chauffages en terrasse. L’interdiction générale de cette pratique, pourtant décriée par les écologistes, ne paraissait pas être à l’ordre du jour à ce moment-là. Pourtant, ce lundi 27 juillet, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a tranché sur la question : le chauffage en terrasse sera définitivement interdit « à la fin de l’hiver prochain », tout comme le fait de climatiser l’intérieur en laissant les portes ouvertes. Au sortir du Conseil de défense écologique, la ministre a déclaré qu’il fallait « mettre fin à des pratiques qui constituent des aberrations écologiques et qui conduisent à des surconsommations complètement injustifiées d’énergie. On ne peut pas climatiser la rue en été lorsqu’il fait 30 degrés et on fait chauffer à plein régime des terrasses en plein hiver lorsqu’il fait zéro degré pour le simple plaisir de boire son café en terrasse en ayant chaud. »

Pour Didier Chenet, président du GNI, « c’est un chiffon rouge agité sous le nez de professionnels qui sont au bord de la faillite. Ce n’était vraiment pas le moment ». En cette période d’incertitudes, la déclaration de Barbara Pompili et le manque de concertations passent mal : « le président de la République a promis de la concertation. Encore une fois elle n’a pas lieu » a commenté Didier Chenet. Le GNI et l’association des Commerçants de France demandent une concertation et un report de la mesure. 

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