Face à la fermeture de son établissement, il met en scène son enterrement

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Suite à la fermeture administrative de son établissement, le Café 203, Christophe Cédat a décidé de mettre en scène son enterrement. Une performance théâtrale de plusieurs heures par jour qui aura su attirer l’attention des Lyonnais.

Vendredi 10 décembre, en pleine Fête des Lumières, à Lyon, le restaurant de Christophe Cédat est frappé par une fermeture administrative de sept jours car l’un de ses serveurs portait son masque au niveau du menton. « Le préfet de police est arrivé avec une dizaine de policiers, ils ont fouillé tout l’endroit, vérifié les passes, et nos cuisines, raconte le gérant. Tout allait bien, tout était dans les règles. On n’a pas relâché la vigilance et le contrôle jusqu’à cet incident avec le masque. »

Christophe Cédat a décidé de rester allongé dans ce cercueil, chaque jour, de 11h à 15h et de 18h à 22h. Crédit : Andréa Deconche.

Pour protester contre cette décision, cet amateur de théâtre a décidé de se mettre en scène, dans un cercueil, entouré de fleurs et de bougies, le tout au son de la Marche Funèbre de Chopin. À ses côtés, le couvercle de ce même cercueil affiche ces quelques mots : « Macron m’a tué. » Christophe Cédat a répété cette « performance » pendant sept heures, chaque jour de la semaine, jusqu’à la réouverture de l’établissement. Une action choc, destinée à porter l’attention des Lyonnais sur la situation des restaurateurs. Cette fermeture administrative est survenue, d’après le gérant, lors du troisième contrôle de police de la semaine, les deux autres ayant été réalisés le lundi et le jeudi. Christophe Cédat dénonce un « acharnement » de la part de la préfecture. 

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