La DGCCRF dévoile son bilan pour 2020

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Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des petites et moyennes entreprises, et Virginie Beaumeunier, directrice générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), ont tenu une conférence de presse afin de présenter le bilan de l’année 2020. L’organisme a poursuivi son action d’ « accompagnement de la transformation des modes de consommation et de l’économie » sur des thèmes majeurs comme l’accélération du commerce numérique où 21 000 contrôles de site internet ont été effectués, soit 38 % de plus qu’en 2019. Si le nombre de contrôles physiques a baissé en raison de la crise sanitaire et du confinement, les contrôles de sites internet ont été plus nombreux. Par ailleurs, 15 300 établissements ont été physiquement contrôlés sur le respect des règles de traçabilité des produits alimentaires ou non alimentaires.

Concernant les CHR, la DGCCRF s’est concentrée sur « les mesures adaptant les modalités du titre-restaurant pour accompagner les restaurateurs ». À la fin du premier confinement, à l’approche de la réouverture des établissements, le Comité interministériel du tourisme avait annoncé le doublement du plafond journalier du titre-restaurant de 19 € à 38 €, ainsi que la possibilité d’utiliser ces titres les dimanches et jours fériés, uniquement dans les restaurants. « Il s’agit de mesures fortes au bénéfice tant des 145 500 établissements de restauration que des 4,4 millions de salariés ayant droit aux titres-restaurants », plaide la DGCCRF. Alors que la valeur de l’ensemble des titres-restaurants en circulation sur une année représente 7 Md€, « ce seraient ainsi 1,5 Md€ économisé par les salariés durant le confinement qui pourraient être dépensés dans les restaurants ». Pour l’organisme de contrôle, il s’agissait de réorienter la dépense vers les CHR qui ont subi de lourdes pertes financières. Les premières estimations mettent en évidence l’efficacité de ces mesures : de juin à octobre, les dépenses en titres-restaurants ont atteint 400 M€, soit 80 M€ par mois. Sur cette même période, le panier moyen d’un repas payé dans un restaurant par titre-restaurant a augmenté, il est passé de 14 € à 21 €.

www.economie.gouv.fr/dgccrf

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