Ab InBev : «Nous ne pouvons laisser mourir tout un secteur sans réagir»

  • Temps de lecture : 2 min

Pour Farid Rizkallah, directeur commercial France CHR de AB InBev, l’impact sur l’activité du brasseur est à la mesure de la fermeture complète et prolongée du réseau CHR. Il répond aux questions de La Revue des Comptoirs.

La Revue des Comptoirs : Comment réagissez-vous à cette fermeture totale des restaurants ?

Nous ne pouvons qu’accepter les récentes annonces du gouvernement, espérant que ces mesures pourraient amener à ralentir la propagation du virus et nous amener à sortir le plus rapidement de cette impasse. Néanmoins, nous restons mobilisés et solidaires auprès de nos clients, de nos fournisseurs et de nos partenaires afin de proposer des solutions alternatives et anticiper la réouverture du secteur CHR. Nous sommes très inquiets si cette situation venait à perdurer car elle met à risque la survie même de notre secteur après un premier confinement qui avait déjà lourdement impacté la trésorerie de nos clients, fournisseurs et partenaires.

RDC : Quel impact sur votre activité ?

L’impact sur notre activité est à la mesure de la fermeture complète et prolongée du réseau CHR. Nous en subissons de plein fouet les conséquences. Nous espérons une amélioration rapide et significative de la situation sanitaire afin de nous retrouver dans nos lieux de vie et reprendre notre mode de vie à la française auxquels nous sommes si attachés. Nous ne pouvons laisser mourir tout un secteur sans réagir.

RDC : Initiatives éventuelles prises en soutien de vos clients ?

Nous avons pris la mesure du choc que constitue ce deuxième confinement. En partageant à nouveau avec nos clients les modalités pour conserver au mieux nos produits et les installations durant cette période d’arrêt forcé. Nous avions déjà étendu les DDM de nos produits lors du 1er confinement et avons pris des mesures pour conserver ces nouvelles dates étendues sur le restant de l’année 2020 afin d’aider nos clients CHR.

PARTAGER