Champagne Bollinger : les préparatifs du bicentenaire se poursuivent

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Alors que l’année 2029 approche progressivement, durant laquelle le champagne Bollinger célèbrera son bicentenaire, la maison d’Aÿ continue à se préparer minutieusement. Son large plan d’investissement, lié à de nombreuses rénovations, se concrétise peu à peu et s’inscrit dans une stratégie de mise en avant du pinot noir et du terroir.

Charles-Armand de Belenet, directeur général de Bollinger, prépare activement le bicentenaire de la maison d'Aÿ. Crédit : Aurélien Peyramaure / Au Cœur du CHR.
Charles-Armand de Belenet, directeur général de Bollinger, prépare activement le bicentenaire de la maison d'Aÿ. Crédit : Aurélien Peyramaure / Au Cœur du CHR.

La maison de champagne Bollinger, fondée en 1829 et située à Aÿ, dans la Marne, a entamé l’année 2024 dans le respect de la stratégie fixée et de sa tradition. En effet, Bollinger poursuit, avec ambition, la préparation de son bicentenaire, prévu donc pour 2029.

« Nous avons trois projets, énumère alors Charles-Armand de Belenet, directeur général de Bollinger. Tout d’abord, l’augmentation de la capacité du cellier cathédrale, pour passer de 4.200 tonneaux actuellement à 5.000. Ce chantier est bien avancé et devrait être terminé d’ici un an et demi. Ensuite, la rénovation totale du site historique, qui démarrera à partir de septembre 2024, dans une optique patrimoniale et de mise en valeur. Enfin, la création d’un hôtel de 27 chambres, dont le démarrage de la construction est programmé pour 2025. L’ensemble des travaux seront terminés en 2027. »

Un chantier titanesque donc. « Il s’agit du plus gros investissement de notre histoire, dans une optique de très long terme », ajoute le directeur général, qui se refuse à évoquer un quelconque chiffre, dans la droite ligne de la philosophie de la maison. De plus, toujours dans le respect des traditions, « nous voulons toujours plus de pinot noir dans nos vins, notre cépage de prédilection », poursuit Charles-Armand de Belenet.

Importance de la transmission

Une volonté qui se traduit notamment par la gamme PN qui prend place parmi Bollinger R.D. ou encore La Grande Année. Bollinger vient par ailleurs de dévoiler le millésime 2015 pour La Grande Année (215€ la bouteille de 75 cl) et La Grande Année Rosé (275€ la bouteille de 75 cl). L’idée de la maison d’Aÿ est de « sortir régulièrement des curiosités, comme de nouveaux parcellaires, plutôt que d’étendre la gamme », dans une volonté de placer encore davantage le curseur sur le terroir, à la manière de la gamme PN mettant en avant différents crus mais également à l’image de la Côte aux Enfants Champagne, cuvée monoparcellaire lancée avec le millésime 2012 et existant jusque-là en coteaux champenois.

La question de la transmission tient également lieu de priorité pour l’institution familiale, certifiée B Corp depuis octobre 2023, qui s’attache ainsi à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, rapatrier ses fournisseurs dans un rayon de 100 km ou réduire le poids de ses bouteilles. Bollinger, qui dispose de 180 ha de vignes en propriété et effectue des achats de raisin pour une surface équivalente, « vend le même volume qu’il y a 10 ans, mais davantage de grandes cuvées ». Avec une présence dans plus de 120 pays, l’export, enfin, constitue un atout, le Royaume-Uni représentant en effet 30% des ventes, contre 10 à 12% pour la France.

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