Le pass sanitaire sera exigé dans les bars et restaurants

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Lors de son allocution du 12 juillet, le chef de l’État a annoncé l’extension du pass sanitaire aux lieux de loisirs accueillant plus de 50 personnes dès le 21 juillet, puis aux cafés et restaurants à partir de début août.

Hier, lundi 12 juillet, Emmanuel Macron a annoncé que le pass sanitaire sera élargi dans de nombreux lieux recevant du public et ce dès début août : lieux de culture, centres commerciaux, avions, trains mais aussi cafés et restaurants. Alors que 60 % des Français ont déclaré avoir été au restaurant depuis la réouverture, les restaurants sont donc soumis à de nouvelles restrictions.

Actuellement, ce pass est nécessaire pour se rendre dans les lieux accueillant plus de 1 000 personnes, comme les stades et les concerts. Dès le 21 juillet, il sera étendu aux « lieux de loisirs et de culture » rassemblant plus de 50 personnes. À partir de début août, Emmanuel Macron a annoncé qu’il concernera également les CHR. « Le pass sanitaire s’appliquera dans les cafés, restaurants, ainsi que dans les hôpitaux, maisons de retraite, établissements médico-sociaux et dans les transports longue distance », a-t-il déclaré. La mesure s’appliquera aussi bien aux clients qu’aux salariés. Les terrasses seront aussi concernées par la mesure. De nombreux clients non vaccinés ne pourront donc pas se rendre au restaurant pour déjeuner ou dîner, à moins de ne se faire tester, de quoi rebuter plus d’une personne. En France, une personne sur trois n’est pas encore vaccinée, la restauration sera donc privée de deux clients potentiels. Et pour ceux qui recevraient leur deuxième dose à temps, rappelons que pour que le pass sanitaire soit activé, il faut attendre deux semaines après la seconde injection…

Vaccination obligatoire des salariés ?

L’instauration de ce pass sanitaire pose aussi questions du côté des salariés. Ce mardi, Gabriel Atal a indiqué que s’ils ne sont pas vaccinés, ils devront effectuer des tests tous les deux jours. Un vrai casse tête qui en obligera plus d’un à passer le cap de la vaccination. Olivier Véran, ministre de la Santé et des solidarités, a indiqué que « sur la période des 15 jours qui suivent la 2e injection, nous allons regarder si on peut adapter cette période de 15 jours pour les faire travailler. » Alors que le secteur souffre déjà d’un manque de main d’oeuvre, la situation risque de s’aggraver davantage en cas de vaccination obligatoire. 

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