Confinement : les bars et restaurants fermés dans toute la France

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Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé la mesure que tous sentaient venir : l’ensemble de la France replonge dans le confinement à partir de ce vendredi 30 octobre. Pour au moins quatre semaines, bars et restaurants de l’ensemble du territoire seront fermés.

Emmanuel Macron
Emmanuel Macron, Président de la République Française

Le Gouvernement avait pourtant exclu un reconfinement total de la France. C’était en mai, quand l’Hexagone sortait d’une première vague du coronavirus. Six mois plus tard, pourtant, les chiffres records de contamination, et l’appel de nombreux scientifiques ont eu raison de cette promesse. « 9 000 malades en réanimation sont attendus à la mi-novembre », a déclaré Emmanuel Macron ce mercredi 28 octobre au soir, avant d’annoncer ses nouvelles mesures. 

À partir du vendredi 30 octobre (minuit, nuit de jeudi à vendredi), l’ensemble du territoire national sera ainsi confiné. Les bars et restaurants seront donc fermés dans toute la France jusqu’au 1er décembre. Le Président a cependant évoqué que la situation serait réévaluée tous les 15 jours pour les commerçants en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. Un modeste espoir pour la profession ? 

De nouvelles aides ? 

Le président de la République a annoncé une prise en charge à hauteur de 10 000 euros mensuels des pertes de chiffre d’affaires pour les entreprises, ainsi que des mesures de trésorerie et un plan spécial pour les TPE, commerçants et indépendants. Il a également évoqué une nouvelle aide pour accompagner les TPE & PME dans la digitalisation de leur activité, notamment autour de la VAE et de la livraison. L’ensemble de ces dispositions restent pour le moment très floues et devraient être précisées demain par le gouvernement. 

Les syndicats réagissent : « La survie [du secteur] se joue maintenant »

« Cette fermeture contrainte et brutale de nos établissements sonne un nouveau coup d’arrêt pour nos professionnels qui oblige le Gouvernement à prendre des mesures fortes, claires et responsables pour leur venir en aide », déclarent à l’unisson les Organisations professionnelles du secteur, GNC, GNI, UMIH et SNRTC. « Les professionnels exigent de la visibilité, ils veulent savoir quelles sont les aides mises à leur disposition et pour combien de temps », ajoutent ces organisations.

Au rang des demandes, les syndicats insistent à nouveau sur le problème des loyers, « qui doit être déconnecté du fonds de solidarité, au moyen d’un crédit d’impôts incitant fortement les bailleurs à abandonner toute ou partie des loyers dus par les professionnels locataires ».

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